Michel Energeticien Magnétiseur Médium

Michel Energeticien Magnétiseur Médium Magnétiseur, Énergéticien , Médium, coupeur de feu.

03/04/2019

L’homéopathie,
Le vrai du faux
L’homéopathie fait périodiquement l’objet de polémiques. L’argument est toujours le même : les petites granules ne produiraient qu’un effet placebo. Ces discordes n’ont jamais réussi à éradiquer cette médecine qui a le vent en poupe. Alors, qu’en est-il vraiment ? De nombreuses recherches scientifiques plaident en sa faveur, à condition d’ouvrir un nouveau paradigme...
Ce n’est pas tant une question scientifique que dogmatique », indique le Dr Martine Gardénal. Cette médecin du sport de haut niveau, qui a accompagné l’équipe olympique française aux jeux de Los Angeles en 1984 en utilisant l’homéopathie, rappelle que de nombreuses recherches ont maintes fois prouvé les effets de cette médecine. « Le problème des polémiques récurrentes ne se trouve pas dans le manque de résultats scientifiques en faveur de l’homéopathie. Il se trouve dans le fait que pour comprendre cette médecine puissante, il faut élargir le paradigme matérialiste. Il faut sortir de la toute-puissance actuelle de la chimie et prendre en considération les recherches de pointe sur l’électromagnétisme », poursuit la fondatrice de l’école Santé Environnement Vie. Comme l’a indiqué le philosophe des sciences Thomas Kuhn, même lorsque la science apporte les preuves nécessaires à une nouvelle conception des choses, il faut du temps pour que les défenseurs de l’ancien paradigme acceptent le changement. La difficulté serait donc que, pour appréhender l’homéopathie, il faille inclure les dimensions électromagnétiques et informationnelles. Or, pour les tenants du postulat matérialiste, il n’est justement pas concevable que les remèdes homéopathiques puissent transmettre des informations médicinales par le biais de ces ondes. « Pourtant, en l’état actuel des connaissances, nous avons tout ce qu’il faut pour expliquer l’homéopathie. L’homéopathie a des bases scientifiques », souligne le Pr Marc Henry, professeur de chimie à l’université de Strasbourg et chercheur associé au CNRS. « Surtout, les dispositifs qui permettent de détecter les ondes électromagnétiques se perfectionnent de plus en plus. Le futur ne va cesser de donner raison à l’homéopathie », complète le Dr Gardénal. Inventée en 1796 par le médecin allemand Samuel Hahnemann, l’homéopathie pourrait donc être encore en avance sur son temps. Ce médecin érudit – qui ne possédait pourtant pas les connaissances que nous avons sur l’électromagnétisme – a eu l’idée de diluer des substances médicinales dans de l’eau, pour ne garder que l’essence de leur principe curatif. Un éclair de génie ?

Des signatures électromagnétiques
Les ondes électromagnétiques sont en train d’envahir nos vies – télévision, radio, téléphonie mobile, internet, wifi, etc. Elles gagnent même du terrain au cœur de la médecine allopathique – IRM, électroencéphalogramme, etc. Plus encore, nous savons maintenant que tout corps vivant – végétal ou animal – utilise des signaux électromagnétiques pour fonctionner. Cependant, le fait qu’un remède homéopathique soit conçu en diluant une substance médicinale dans de l’eau est encore mal accepté, tout comme le fait que ce soit l’eau qui capte et retransmette le signal électromagnétique imprimé par cette substance. La pierre d’achoppement n’est donc pas tant que chaque substance émet une signature électromagnétique – ce que nous ne pouvons plus nier –, mais que l’eau puisse capter, garder en mémoire et retransmettre cette signature électromagnétique. Pourtant, « c’est un fait scientifique établi », indique le Pr Luc Montagnier, biologiste virologue, prix Nobel pour la découverte du virus du sida.

03/04/2019

Alejandro Jodorowsky -
Psychomagie : un art visionnaire de la guérison
Artiste protéiforme, créateur démesuré et d’avant-garde, révolutionnaire du tarot… Alejandro Jodorowsky est une figure iconoclaste de l’art et de la divination. Inventeur de la psychomagie, entre autres, il revient, lors de cette entrevue inédite, sur cette technique de guérison à mi-chemin entre l’expression de l’inconscient, l’utilisation des symboles, de la réalité, la vue des blessures familiales… et du miracle de la vie.
Au cours de son existence extraordinaire, Alexandro Jodorowsky a accompli un formidable périple. Né au Chili d’une famille juive originaire d’Europe de l’Est, il a visité de nombreuses cultures, connu d’incroyables expériences. Il a exploré les méthodes des sorciers et des guérisseurs à Mexico, rencontré d’immenses maîtres de sagesse, tout en faisant partie de l’avant-garde culturelle avec ses contributions à la bande dessinée, au cinéma, ou à la littérature. Il a aussi allumé la flamme de la conscience de milliers de personnes lors des soirées « Cabaret mystique », où il a pratiqué la psychomagie avec les lames du tarot de Marseille. Alors que son documentaire Psychomagie, un art qui guérit s’apprête à être sélectionné pour le festival de Cannes, nous avons rencontré ce visionnaire de génie à l’esprit a ffûté et profondément libre, qui revient pour Inexploré sur cette pratique thérapeutique en apparence extravagante, qui agit sur l’inconscient par le biais d’actes théâtraux, revendiquant l’art comme processus de guérison.

Vous êtes un artiste multiforme : poète, cinéaste, peintre... Comment êtes-vous passé d’un rapport artistique au monde, à un art qui guérit ?

Longtemps, je n’ai pensé qu’à mon succès artistique, à l’art pour l’art. Je ne savais pas que l’art n’est pas seulement la recherche de la beauté, mais celle de la réalité de la bonté. Seul un art tourné vers la bonté et la quête de vérité est un art véritable. Alors j’ai cherché comment aider le monde, même de façon limitée, en étant qui je suis. C’est là que je me suis mis à faire des séances de tarot, gratis... Pendant 30 ans, chaque mercredi, j’ai organisé des soirées, quel que soit l’endroit où j’étais. Souvent, je commençais par des blagues, puis je « lisais » les tirages de cartes aux personnes qui le souhaitaient… Ce qui m’a amené à restaurer le tarot de Marseille, avec la famille Camoin. C’est peut-être ça, mon oeuvre véritable, la restauration de cet outil, qui m’a permis de rencontrer des milliers de personnes, de voir ce qui fonctionne ou pas, les événements qui se répètent ou pas. C’est dans ce creuset du « Cabaret mystique » qu’est née la psychomagie.

De vos innombrables expériences de vie est issue une nouvelle forme de psychothérapie : la psychomagie. Comment la définiriez-vous ?

Vous êtes conscient que c’est un peu comme si vous demandiez à Sigmund Freud ce qu’est la psychanalyse. Elle ne m’est pas venue telle une illumination subite ; elle s’est perfectionnée au fil des années. C’est un terme que j’ai inventé. Mon livre Le théâtre de la guérison, paru en 1994, traitait déjà des fondements de cette pratique, mais mon éditeur avait choisi un autre titre. C’est intéressant qu’aujourd’hui, je sois autorisé à aborder la psychomagie ! C’est une réponse à la psychanalyse, inventée par un médecin, et dont les racines sont scientifiques : celles de la psychomagie, créée par un cinéaste, un poète, sont artistiques. Parlons de la maladie : d’un certain point de vue, ce sont des « rêves », des messages qui révèlent des problèmes non résolus. Il en existe di fférentes formes : corporelles, émotionnelles, mentales... et sociales ; on peut affirmer que nous vivons actuellement dans une société qui est malade ! Nous sommes arrivés au terme d’une situation où, à la souff rance humaine, s’ajoute celle de la planète…

Sans doute avez-vous une hypothèse pour trouver une issue ?

Si je veux que la Terre, la société, le monde aillent mieux, il faut que je guérisse moi-même. La guérison du monde dépend de celle de chaque individu !

Sur quels fondements repose la psychomagie ?

J’aimerais mettre l’accent sur un premier aspect fondamental : la richesse de l’écoute. La personne qui vient consulter a un crucial besoin d’écoute. Pour chacun se rejoue la même demande : je veux être écouté, je veux être vu, je veux être aimé, je veux être respecté, je veux être protégé... Et puis, il y a une seconde chose essentielle : je veux être moi-même, parce qu’à chaque seconde de ma vie, ma famille, la société et l’histoire ont voulu que je sois di fférent. Je veux la liberté d’être qui je suis. En réalité, la majorité de nos problèmes proviennent de ces empêchements à être qui nous sommes vraiment !

Dans cette pratique, l’acte psychomagique et symbolique est-il au coeur du processus de guérison ?
La psychomagie se distingue de la psychanalyse. Celle-ci repose sur la parole, le verbe ; le corps est immobile, sans contact avec le thérapeute. La psychomagie soigne par des actes, la mise en mouvement, des actes que vous n’avez jamais faits et qui peuvent paraître « fous », comme sauter en parachute en robe de mariée, traverser un cimetière, se mettre à peindre avec son sang, écrire des poèmes à une personne décédée… En cela, la psychomagie est un art. Et c’est là que réside la magie de cette pratique : pour guérir, on ne fait pas appel à un guru ou à un maître, mais à l’artiste qui est en vous. (...)

03/04/2019

AUTOUR DE LA MORT
Père Brune :
Le prêtre qui enquête sur l'au-delà
Mondialement connu pour ses ouvrages sur la communication avec les morts, le père François Brune est aussi un théologien, défenseur d’un réenchantement du monde par l’expérience de notre lien intime au divin. Entre mystère et lumière, portrait d’un homme de cœur, qui nous a quitté en Janvier 2019. Hommage.
« Réaliser la volonté de Dieu… Et le paradis, le plus vite possible ! » Tel est le souhait du père Brune, sa dernière volonté peut-être. Car à 81 ans, avec une quinzaine d’ouvrages et des centaines de conférences à son actif, François Brune estime avoir fait son temps. La perspective n’effraie pas l’auteur du best-seller Les Morts nous parlent, qui défraya la chronique lors de sa parution en 1988. « Je sais que la mort n’est qu’un passage ; ce sera le plus beau jour de ma vie », dit-il. Et tant p*s pour le livre qu’il aurait aimé dédier à Saint Jean, dans la lignée de celui qu’il a consacré à Saint Paul. Sur son bureau, patiente déjà une grosse enveloppe, « à expédier après ma mort pour informer quelques amis de mon changement d’adresse… »
En attendant, François Brune vit perché au sixième étage dans son petit appartement parisien, entouré de ses chères icônes, dont il est un spécialiste, de quelques dessins du Christ esquissés au fusain par un ancien élève, de ses 170 bandes dessinées, « seuls ouvrages de ma bibliothèque dont le taux de lecture dépasse largement les 100 % ! », et des centaines de livres qui couvrent ses murs, soigneusement classés : mystique occidentale, mystique orientale, et religions non chrétiennes… « Et encore, j’ai donné tout ce qui concernait les Pères grecs à un monastère orthodoxe ! »
Oiseau de nuit, il se couche aux aurores, se lève dans l’après-midi, oublie de manger – « À croire que la spiritualité suffit à le nourrir ! », sourit son ami le médium Henry Vignaud –, descend siroter un café, remonte vaillamment à pied car l’ascenseur est en grève prolongée. Quand il ne travaille pas sur la réédition de Christ et Karma, « un ouvrage important » à paraître à l’automne 2012, le prêtre, qui n’a plus la force de lire de longues heures, contemple le ciel depuis sa fenêtre et regarde la télévision : « Pas mal d’émissions de politique et d’économie », ainsi que « d’épatantes petites séries policières. L’histoire je m’en fous, ce qui m’intéresse ce sont les expressions des visages, les rapports entre les personnages ».

Prêtre et enquêteur
Car ce prêtre « entre ciel et terre, là où il faut être », selon l’animateur radio Jean-Claude Carton, est aussi un chercheur, un scrutateur, quitte à bousculer l’ordre établi. « Je suis venu à l’écriture parce que j’avais des choses à dire, explique-t-il. D'abord contre la théologie de saint Thomas d'Aquin qu'on a essayé de me faire avaler dès mon entrée au séminaire, puis contre la théorie, acceptée un temps par l'Église, que lorsque le bonhomme est mort, sa conscience est détruite. Il n’existerait donc plus rien de lui, sauf dans la pensée de Dieu. Pas très consistant ! » Et pas très en accord avec ce qu’il a pu lire des premiers mystiques chrétiens, « des gens pas du tout allumés, capables de créer des ordres religieux et de négocier avec les puissants, qui témoignent avoir été conseillés, parfois matériellement aidés, par les saints qui leur sont apparus ».
Ordonné en 1960 puis affecté à la Compagnie de Saint- Sulpice, dont la mission est de former les futurs prêtres, François Brune est « foutu à la porte » des différents séminaires où il enseigne : trop subversif ! Subsistant grâce à la générosité de ses proches et à divers boulots (cours de français en Allemagne, expertise d’icônes pour des galeries parisiennes…), il découvre au milieu des années 70 les expériences aux frontières de la mort, via notamment le livre du Dr Raymond Moody La Vie après la vie. Le religieux s’enthousiasme : voilà qui corrobore les récits des mystiques ! Il s’informe, va aux États-Unis, est parmi les premiers à rejoindre l’IANDS (International Association for Near Death Studies).
Peu après, il apprend l’existence de techniques de communication avec les morts – de la captation de voix sur magnétophone ou autre appareil électronique aux phénomènes d’écriture automatique. « Comme la plupart des gens, j’ai d’abord pensé que c’était de la foutaise, convient le père Brune. Dans ce genre de messages, on trouve tout et n’importe quoi ! » Mais l’œuvre de Jean Prieur, ainsi que les lettres de Pierre Monnier et de Roland de Jouvenel, dictées à leurs mères après leur mort, ébranlent ses certitudes. « Avec autant de récits magnifiques sur la rémanence d’une conscience et l’existence d’un au-delà, je ne pouvais laisser ratatiner ces expériences ! » Pour lui, plusieurs éléments y témoignent de l’existence de Dieu, tels que l’évocation récurrente de « cette lumière extraordinaire, dont les catholiques ne savent pas trop quoi faire, alors que les orthodoxes lui consacrent toute une théologie », et du ressenti unanime « d’un amour absolu, inconditionnel et personnel ».

Un succès inattendu
C’est en 1988, au terme de dix ans de recherches, que le père Brune franchit le pas. Dans son livre Les Morts nous parlent, il affirme qu’on peut dialoguer avec l’au-delà. Son exposé s’appuie sur des travaux inédits en France (notamment ceux du suédois Friedrich Jürgenson et du letton Constantin Raudive), ainsi que sur les premiers témoignages d’expériences de mort imminente.
Publié par une petite maison d’édition, porté par un dispositif commercial modeste, le livre n’est pas destiné à être un succès ; jusqu’au jour où un journaliste de Paris Match décide de consacrer un long article au père Brune. « Ravi de cet intérêt pour mon travail, je me suis prêté au jeu, se souvient celui-ci. Il m’a même emmené au cimetière Montparnasse pour me photographier devant des tombeaux, entouré de fumigènes. Heureusement, sa rédaction a trouvé ça un peu gros ! »
L’article fait sensation, les médias s’emparent du sujet, les ventes s’emballent, le livre est retiré en urgence. François Brune : imposteur, homme naïf ou témoin privilégié ? s’interroge la presse. « Le livre allait à rebrousse-poil d’un certain nombre de convictions, rappelle Jean Henriet, son premier éditeur, aujourd’hui directeur éditorial sciences humaines chez Dunot/InterEditions, mais je me suis toujours méfié des œillères, et j’ai toujours été convaincu de l’honnêteté intellectuelle de François. » Un homme « d’une érudition exceptionnelle », auteur dès 1983 de Pour que l’homme devienne Dieu, « une superbe analyse des retours aux fondamentaux de l’église du Christ, qui fait de lui un extraordinaire théologien », selon Jean Henriet.
D’édition en édition, la version française de Les Morts nous parlent a été tirée à plus de 300 000 exemplaires. Le livre est traduit en une dizaine de langues, ce qui a amené le prêtre à faire plusieurs fois le tour de la planète. « Son aura à l’étranger est sans commune mesure avec sa discrétion en France », confirme Jean Henriet.
L’Église, elle, se garde de se prononcer. Mal à l’aise avec le « cas Brune » et la possibilité d’un dialogue avec l’au-delà, elle préfère laisser au prêtre « une paix pontificale » dont il se réjouit. « Pas très bien vu », de l’aveu de l’un de ses pairs, au sein de la communauté catholique classique, François Brune convient toutefois que celle-ci a raison, dans une certaine mesure, de se montrer vigilante : « Tous les esprits ne sont pas bienveillants ; essayer de communiquer avec les morts, c’est risquer d’ouvrir la boîte de Pandore. Mais c’est aussi établir une communication directe avec l’au-delà, qui ôte au clergé le rôle d’intermédiaire sur lequel il a établi son autorité ! » Pour autant, il tient à son statut de prêtre catholique, pour continuer à bousculer de l’intérieur, et parce qu’il donne à ses prises de position un poids et une aura.
Le père Brune poursuit donc son chemin, fidèle à la ligne qu’il s’est fixée. Conteur délicieux, curieux impénitent, érudit passionné et pétillant qui se régale à transmettre le fruit de ses recherches, il est aujourd’hui reconnu pour son rôle de pionnier.
« Avant lui, les médiums étaient vus comme des charlatans ou des Mme Irma. Son travail a œuvré à donner une crédibilité à notre don et à changer notre image », explique Henry Vignaud qui ajoute : « On peut ne pas être d’accord avec ses bondieuseries, mais incontestablement, il a ouvert des portes. » Pour le public, d’abord. « C’est en écoutant une de mes émissions sur le thème de la vie après la vie, où j’avais invité François, qu’un couple dont le fils était mort d’un cancer a décidé de ne pas se faire sauter le caisson et de reprendre espoir », raconte ainsi Jean-Claude Carton.
Pour certains scientifiques, ensuite. « François n’est pas du genre à affirmer n’importe quoi », souligne l’anesthésiste réanimateur Jean-Jacques Charbonier, auteur du livre Sept bonnes raisons de croire à l’au-delà. Estimant qu’il faut être sûr de ce qu’on avance, notamment dans le domaine du paranormal décrédibilisé par bon nombre de discours fantaisistes, le père Brune se documente minutieusement, force l’intérêt et l’admiration par la richesse de ses références bibliographiques, répète les protocoles expérimentaux pour les valider.
« C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai vécu ma première transcommunication ! » poursuit le Dr Charbonier. Chez sa soeur, à Caen, avec son frère décédé. « Au départ, je n’étais pas très motivé ; j’ai décliné son invitation. Deux jours plus t**d, en pleine nuit, la lumière de ma chambre s’allume trois fois, je sens une pression sur mes pieds et une voix me dire : « Va à Caen ! » Une telle invitation de l’au-delà ne se refuse pas... » Le médecin en sort bluffé. « On posait des questions, le défunt répondait distinctement. J’en avais la chair de poule ! À partir de là, j’ai découvert que des expériences scientifiques, menées notamment au laboratoire électro-acoustique de Bologne, tendent à valider l’existence de ces voix. J’étais déjà convaincu que la conscience survit à la mort physique ; dialoguer avec les défunts pourrait fournir des informations sur ce qu’elle devient. »

Un dieu d’amour
De quoi nourrir la réflexion du père Brune sur ce qu’il considère aujourd’hui comme le plus important : son travail de théologien. « Dans le domaine de l’après-vie, je ne suis plus indispensable ; il y a désormais quantité de gens très qualifiés pour faire avancer le sujet. Alors que pour défendre la vision de Dieu qui m’est chère, je suis encore bien seul. »
Exit une religion qui ne serait que règles doctrinaires, idées péremptoires et grand tralala : « Ce n’est pas en restant arc-boutés sur des principes éculés ou en ressortant les dorures qu’on va redonner aux foules le sens du sacré ! » estime François Brune.
Exit aussi l’idée d’un dieu dominateur et culpabilisant, sorte de juge suprême « un peu sadique » qui déciderait de notre sort en se délectant de nous voir expier nos offenses et tenter d’apaiser sa colère par la souffrance, ou la répétition mécanique de certains rites. « Cette théologie de la prédestination et de la vengeance me fait horreur ! Qui voudrait d’un tel dieu ? Pour moi, son unique moteur, c’est l’amour. » Et l’unique voie pour le rencontrer, une « conversion profonde, intérieure, qu’aucune formule magique ou obéissance à une institution ne peuvent provoquer ».
Ce que souhaite le prêtre, c’est un retour à l’essentiel. Mieux, à l’essence. Celle des Pères fondateurs, basée non pas sur une construction intellectuelle de notre relation à Dieu, mais sur l’expérience personnelle, concrète, physique même, de cette force d’amour pressentie par François Brune, lorsqu’il ressort marqué, comme toute une génération, par la seconde guerre mondiale et l’existence des camps de concentration. « Outre l’anéantissement physique, c’est la destruction spirituelle de l’âme par l’humiliation qui y était programmée. J’ai alors compris la puissance du mal… Et aussi que si le monde parvenait à survivre à tant de haine, c’est qu’il devait y avoir une force d’amour encore plus forte », avec laquelle il est urgent de renouer.
Ici et maintenant. En laissant tomber les recettes toutes prêtes pour chercher en soi. Évacuer croyances et postures, suspendre un moment le cours des désirs et des pensées, se laisser gagner par un état de paix, sentir son cœur s’ouvrir, sa conscience s’étendre, les limites de son être s’estomper… Jusqu’à ressentir une unité avec le monde et une connexion intime, « au-delà de l’espace et du temps », à un divin qui ne nous est pas extérieur, mais palpite « au fond de nos cœurs ». Qui nous fait comprendre que c’est en nous que réside le pouvoir de changer notre réalité, de cheminer vers plus de plénitude, de clairvoyance, de sérénité.
Et qu’il nous appartient, « en faisant du mieux qu’on peut avec ce que l’on est », de cultiver cette étincelle et de la faire rayonner. Pour nous, pour les autres.
Parce qu’au-delà de notre réalisation personnelle, l’important, c’est notre lien au monde et notre participation à cet extraordinaire grand tout dont nous faisons partie. Comme si par on ne sait quelle transcendance, force invisible ou champ d’énergie subtile, il existait « une osmose d’âme à âme, une communion des consciences » où tout ce qui se passe en l’une, « nos actions, nos pensées, nos désirs, nos peurs, nos haines, nos mouvements d’amour… » impacte toutes les autres, voire l’ensemble de l’univers.
« La révélation de ce mystère fantastique n’empêchera sans doute pas les brigands de dévaliser et les meurtriers d’égorger, reconnaît François Brune, mais si elle peut aider des gens à revoir leur échelle de valeurs, s’extirper de l’avoir pour redonner sa place à l’être, trouver un sens à leur vie et mener une existence meilleure, plus attentive à leur entourage, ce sera déjà pas mal. »

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31/01/2019
31/01/2019

Acheter un fusil, partir en Afrique, tuer un éléphant en train de s'abreuver. L'homme est fascinant 🤔
Je me demande si ça existe une appli de reconnaissance faciale pour identifier ce genre de FDP.
En attendant, y a les réseaux sociaux pour le traquer.

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28/03/2018

Voilà les prochaines dates de stages chez nous pour le module 2, on vous propose les 21 et 22 avril ou 28 et 29, nous opterons pour le WE qui conviendra je l'espère à tous et à toutes!!

Bonjour aux futurs participants du module 1 ,prenez avec vous votre pendule et si vous le souhaitez des pierres et bijou...
21/04/2017

Bonjour aux futurs participants du module 1 ,prenez avec vous votre pendule et si vous le souhaitez des pierres et bijoux à nettoyer (en petite quantité ) ,nous allons travailler sur les mémoires !!!

21/04/2017

Bonjour aux futurs participants du module 1 ,prenez avec vous votre pendule et si vous le souhaitez des pierres et bijoux à nettoyer (en petite quantité ) ,nous allons travailler sur les mémoires !!!

19/04/2017
19/04/2017

Nouvelle coque de protection testée et approuvée , pour les prochains stages !!!

Nouvelle coque de protection testée et approuvée , pour les prochains stages !!!
19/04/2017

Nouvelle coque de protection testée et approuvée , pour les prochains stages !!!

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