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Un congrès sous haute surveillance !La lutte contre le sida est elle bienvenue au Cameroun?
18/04/2024

Un congrès sous haute surveillance !
La lutte contre le sida est elle bienvenue au Cameroun?

Le Palais des Congrès de Yaoundé accueillera la 12ème édition de l'Alliance francophone des Acteurs de santé contre le VIH sida (AFRAVIH).

24/03/2024

Pour retrouver le documentaire de Pascal Petit passé cette nuit sur TF1 dans le cadre du Sidaction

Vous pouvez Retrouver maintenant le film sur TF1+, « rubrique Sidaction », en cliquant sur « le documentaire » :

Manifester en faveur d’un lieu que améliore la santé, le bien être et la sécurité des marseillaises et des marseillais c...
16/02/2024

Manifester en faveur d’un lieu que améliore la santé, le bien être et la sécurité des marseillaises et des marseillais c’est plus classe ( et visiblement plus festif) que s’opposer en se racornissant sur soi et ses biens !

https://www.facebook.com/share/p/qCcibAmdnKZQU5Qz/

Ce matin, de nombreuses personnes se sont rassemblées pour accueillir les http://xn--lu-9ia.es/ se rendant au conseil municipal et pour dire "OUI" à l'ouverture d'une salle de consommation à Marseille. RdV à 11h30 pour le DIE IN GEANT.

Oui il y a des lieux Et il doit y en avoir encore Quand la volonté est là tout va !
14/02/2024

Oui il y a des lieux
Et il doit y en avoir encore
Quand la volonté est là tout va !

VIDÉO - Après l'abandon d'une halte soins addictions, ou salle de shoot, au boulevard de la Libération à Marseille, le projet n'est néanmoins pas dans les cartons. Onze nouveaux lieux sont en étude, tous dans le centre-ville. Ils ont été proposés par l'association porteuse du projet à la v...

Car trop souvent, nous , militants et militantes sommes trop confiants …. Alors il faut démontrer que nous ne sommes pas...
13/02/2024

Car trop souvent, nous , militants et militantes sommes trop confiants …. Alors il faut démontrer que nous ne sommes pas seuls , que beaucoup de citoyennes et citoyens nous soutiennent et ont compris l’intérêt d’une halte soins addiction

Un premier rassemblement est prévu ce vendredi 16 février en marge du conseil municipal.

13/02/2024
En 2008 à l’assemblée Nationale aux côtés de Michel Simon et Antonio Manganella, nous avons assisté au discours de Rober...
09/02/2024

En 2008 à l’assemblée Nationale aux côtés de Michel Simon et Antonio Manganella, nous avons assisté au discours de Robert BADINTER sur l’homosexualité !
Excellent ! Il l’était sur beaucoup de sujet

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Robert Badinter a parrainé le premier congrès mondial contre l'homophobie et la transphobie qui s'est déroulé au Quai d'Orsay le 15 mai 2009. Robert Badinter fut le Ministre de la Justice qui a supprimé le délit d'homosexualité en 1981.

29/01/2024

La mort de Frédéric Edelmann, journaliste au « Monde » et militant de la lutte contre le sida
Spécialiste de l’architecture pour le journal « Le Monde », le cofondateur d’Aides et du « Journal du sida » est mort le 25 janvier, à Paris. Il avait 72 ans.
Par Isabelle Regnier

Le 26 janvier 2024 à 14h36, modifié le 27 janvier 2024 à 05h16

« Si je passe l’an 2000, je fais un truc impossible, j’apprends le chinois. » Frédéric Edelmann n’a pas seulement appris le chinois. Pendant une quinzaine d’années, il s’est fait le chroniqueur des mutations urbaines de cette Chine, qui était en pleine réinvention d’elle-même au tournant du XXIe siècle – l’effarante dynamique de démolition du patrimoine et de bétonnisation à grande échelle, l’émergence d’une génération d’architectes qui, pour la première fois, allait accéder à la célébrité mondiale, le chantier pharaonique des Jeux olympiques de Pékin… Il consacra à la Chine des dizaines d’articles dans Le Monde, dont il animait la rubrique architecture depuis 1977, deux expositions à la Cité de l’architecture et du patrimoine, plusieurs livres… Sur ce terrain comme sur tant d’autres, il aura été un passeur clairvoyant, doublé d’un lanceur d’alerte.

Frédéric Edelmann est mort jeudi 25 janvier, à Paris, à l’hôpital Saint-Antoine. Il avait 72 ans. L’architecture, le journal Le Monde, la lutte contre le sida furent les trois grands piliers de sa vie, une vie de passion et d’engagement qui lui aura offert deux grands amours : Jean-Florian Mettetal, jeune médecin ombrageux et beau comme un dieu rencontré quand il était encore étudiant (mort du sida en 1992), et Caroline Bagros, une femme à l’esprit libre, au caractère bien trempé, qui travaillait pour la Caisse des dépôts sur le projet de la Grande Arche de La Défense lorsqu’il l’a rencontrée à la fin des années 1980.

La perspective d’apprendre le chinois en l’an 2000 l’a longtemps « aidé à vivre », comme il disait. Jusqu’à ce qu’il se pense irrémédiablement condamné. En mai 1996, Frédéric Edelmann n’avait plus de défense immunitaire. Il avait mis de l’ordre dans ses affaires, accordé un entretien testament à Philippe Mangeot, militant et futur président d’Act Up, pour le Journal du sida. Si les trithérapies n’étaient pas arrivées sur le marché dans les jours qui ont suivi, il serait mort avant l’été. Les effets secondaires étaient alors d’une brutalité difficilement imaginable, mais les médicaments l’ont sauvé. Et son intervieweur, qui a depuis cosigné le scénario du film 120 Battements par minute, de Robin Campillo, parle de lui aujourd’hui comme d’« un des plus grands héros du XXe siècle ».

Tracts et préservatifs

En 1984, Frédéric Edelmann a répondu à l’appel lancé par Daniel Defert après la mort de Michel Foucault, son compagnon. Une lettre publiée dans le journal Libération qui se terminait par cette phrase poignante au sous-texte révolutionnaire – « Je ne retournerai pas mourir chez maman » –, et annonçait son projet de fonder une association d’aide aux malades du sida. Jean-Florian Mettetal a également répondu présent.

Ensemble, les trois hommes vont inventer les premiers ce qu’on appellera désormais la « lutte contre le sida » : accompagnement des malades à l’hôpital – où ils étaient alors traités comme des pestiférés –, création d’une permanence téléphonique, Sida Info Service, que Frédéric Edelmann installe chez lui dans son petit appartement de la rue Michel-le-Comte, organisation de réunions d’information, conseils juridiques, invention de nouvelles formes d’enterrement, organisation de levées de fonds pour financer, notamment, des appartements thérapeutiques…

Leur beauté terrassante et leurs shorts moulants en guise de bâtons de pèlerin, Frédéric Edelmann et Jean-Florian Mettetal font la tournée des bars gay, des plages, des saunas pour alerter sur l’hécatombe qui vient, la nature des risques, les moyens de la prévention. Ils distribuent des tracts et des préservatifs, bataillent pour les mettre en évidence gratuitement, partout où c’est possible. C’est peu dire qu’ils ont été mal reçus. L’homosexualité sortait à peine d’une longue nuit, pluriséculaire, de répression. L’euphorie était à son comble. La mort était impossible. Dans le reste de la société, c’était un autre problème : un mélange de pudibonderie et d’homophobie qui alimentait les fantasmes et produisait en retour une inhibition d’action.

« Le sida prospère sur l’ignorance », affirmait le critique d’architecture. Un schisme au sein d’Aides le conduira à quitter l’association avec Jean-Florian Mettetal. Ensemble, ils reprennent une association moribonde, Arcat-Sida, qu’ils relancent autour de l’idée d’une coalition des savoirs (médecine, sociologie, droit, journalisme, travail social…). Peu médiatisée mais généreusement financée par Pierre Bergé, cette petite structure redoutablement efficace est à l’origine du Journal du sida, qui fait vite référence.

De nombreux colloques sont organisés, dans des lieux prestigieux comme la Bibliothèque nationale de France, la Grande Arche de La Défense, ou le Centre Pompidou. Frédéric Edelmann y tenait. Il voulait sortir le sida des marges où la bonne société voulait le voir cantonné, le placer au centre, dans la lumière, et activait tous ses réseaux, hauts fonctionnaires et ministres inclus, pour arriver à ses fins. Le jour où on lui a proposé d’intégrer le Who’s Who, il y a vu l’occasion de faire entrer le mot « sida » pour la première fois dans ce Bottin mondain.

Homme de lettres doté d’une plume alerte et d’un sens de l’ironie bien à lui, Frédéric Edelmann était un homme du Monde. Il en a écrit de grandes pages, contribuant à son rayonnement au-delà des frontières, s’impliquant dans l’architecture de certains des bâtiments qui ont hébergé le journal.

Chef adjoint du service culture au début des années 1980, il participe au lancement du supplément radio-télé, s’investit plus t**d activement dans la Société des rédacteurs. La lecture du journal était son pain quotidien. Aux anciens collègues qui lui rendaient visite depuis qu’il avait pris sa retraite, il lançait immanquablement, en guise de bienvenue, un « Comment va Le Monde ? » à la cantonade.

« Je voulais tout faire »

Né à Paris, le 16 août 1951, Frédéric Edelmann, deuxième de sa fratrie, grandit aux côtés d’un père polytechnicien tendance anarchiste de droite, un original, très attachant de l’avis général, qui ne rentrait dans aucune case même s’il semblait les cocher toutes. Ingénieur chez le cigarettier Seita, Jean Edelmann était également peintre, et connut à ce titre un petit succès. Son épouse, Catherine Cambier, illustratrice, jouissait quant à elle d’une certaine reconnaissance au Japon. La généalogie ? Des musiciens, des luthiers, des aviateurs, des médecins… Une manière toute protestante de se tenir droit, twistée d’un grain de folie, d’un goût pour la fête et le déguisement, dont témoignent les riches archives photographiques familiales.

L’appartement parisien où ils vivaient, rue du Cherche-Midi, était à leur image. Immense, sublime et totalement décrépit, des pianos et des bibliothèques dans toutes les pièces. Les enfants grandissant, il est devenu un lieu de fêtes légendaires. Ceux qui les ont fréquentées en parlent encore avec des trémolos dans la voix.

« Je voulais tout faire », disait Frédéric Edelmann. Et il a à peu près fait tout. Des études à la carte – une année d’hypokhâgne, un peu d’architecture – mais laissées en plan pour se consacrer à des projets qui l’excitaient plus. Une exposition sur les pipes pour le Musée de la Seita, la rédaction en chef de la r***e d’art Feuilles, éditée par la même Seita, la rédaction d’une encyclopédie du tabac…

Le jeune homme tâte de l’archéologie, s’initie à la chiromancie, s’illustre pendant un temps comme assistant à la mise en scène à la Grande Eugène, un cabaret de travestis qui faisait fureur dans le Paris des années 1970. Pilier de la Bibliothèque nationale de France autant que du Sept et bientôt du Palace, les deux boîtes de nuit de Fabrice Emaer, dont il était très proche, il tient pendant quelques mois, le temps de se remettre d’une peine de cœur, une chronique de la nuit parisienne dans Le G*i Pied, sous le nom de Frédéric Loiseau. Il voyage beaucoup, dans le monde entier, parle plusieurs langues, y compris des mortes, couche volontiers avec des hommes, ne dédaigne pas les femmes, aime faire le clown, particulièrement dans les situations solennelles.

Michel Foucault, dont il suivait les cours au Collège de France et qu’il a un peu fréquenté, aurait eu à son sujet cette phrase énigmatique (rapportée par Hervé Guibert dans son roman A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie, publié chez Gallimard, 1990) : « Il ressemblait à l’intérieur d’une châtaigne. » En digne disciple du grand penseur, Frédéric Edelmann aura trouvé dans la bisexualité un levier pour inventer de nouvelles formes d’existence, de nouvelles modalités relationnelles.

Régénérer son histoire d’amour avec Jean-Florian Mettetal en lui donnant la forme nouvelle d’un militantisme bicéphale, lui offrir ensuite l’immortalité en continuant, après le décès de celui-ci, à signer de leurs deux noms les éditos du Journal du sida. Imaginer avec sa femme, Caroline, la partition tout aussi singulière et inaltérable d’un mariage sans mode d’emploi ni équivalent, reflet d’une passion décapante, des épreuves traversées, des liens inaltérables qui se sont noués.

Un moment de bascule

Frédéric Edelmann aimait dire qu’il avait repoussé la mort plusieurs fois. La première, c’était au début des années 1970, quand il avait 20 ans. Son cœur s’était arrêté de battre un bon moment après qu’il avait été renversé par une voiture. La seconde en 1996, quand son système immunitaire s’est effondré. Plus t**d, il fut terrassé par une encéphalite doublée d’une méningite. Il a développé deux cancers, semblait collectionner par ailleurs des fractures spectaculaires, préférant toujours le risque de la chute au choix de la sécurité. C’est peut-être par égard pour sa bonne étoile qu’il aimait tant les églises, et la « lumière divine » qu’il venait y trouver. Il aimait dire qu’il avait la foi, sans être croyant. « Ça m’a été utile, au moment où je m’enfonçais dans le sida, ça sert toujours. »

1977, l’année où Yvonne Baby, cheffe du service culture, le fait entrer au Monde, est l’année de la loi sur l’architecture. Un moment de bascule symboliquement marqué par l’inauguration du Centre Pompidou ; l’architecture revenait au cœur de la société, après des années passées sous l’empire des grands ensembles.

A l’échelle internationale, c’est un grand moment d’éclosion qui se cristallisa en 1980, avec la première Biennale d’architecture de Venise. Une nouvelle génération d’architectes faisait son entrée – de Koolhaas à Gehry, de Nouvel à Isozaki, de Portzamparc à Venturi et Scott Brown… – qui allait mettre la discipline sens dessus dessous.

De l’Institut du monde arabe à la Grande Bibliothèque de Dominique Perrault, de la Pyramide du Louvre à l’Opéra Bastille, il devient par la force des choses le chroniqueur des grands travaux de François Mitterrand. Il fait entrer l’architecture en grand dans les pages du journal, lui donne un écho inédit dans le débat public. Une sensibilité à la forme urbaine le conduit à soutenir ardemment des architectes comme Christian de Portzamparc ou Henri Ciriani, qui pensent leurs bâtiments comme des objets urbains, mais il s’intéresse aussi aux villes pour elles-mêmes. En 1985, il monte une grande exposition sur Chicago (éclatée dans quatre lieux différents à Paris), accompagnée d’un livre qui reste une référence.

A Barcelone, en tandem avec son complice Emmanuel de Roux, il rend compte, plusieurs années durant, des mutations induites par la perspective des Jeux olympiques de 1992. La ville était son terrain de jeu. De Berlin à Bucarest, de Beyrouth au Caire, de Helsinki à Venise, il en restituait merveilleusement les parfums, identifiait les menaces qui pesaient sur elles. Il poussa sa passion jusqu’à créer une association, Patrimoine sans frontières, pour protéger ce dernier en danger.

Frédéric Edelmann mettait en place des structures, et laissait les clés à d’autres dès qu’elles étaient en état de fonctionner. Nombreux sont ceux à qui il a mis le pied à l’étrier et qui, comme l’autrice de ces lignes, lui doivent une fière chandelle.

Lui préférait l’ombre à la lumière. Fier des distinctions qu’il a reçues (de la médaille de la ville de Chicago à celle de la ville de Barcelone, du Prix de la critique architecturale à la Légion d’honneur) il était incapable de se mettre lui-même en avant. Il aurait aimé qu’on écrive ses Mémoires à sa place.

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29/01/2024

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