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19/10/2024

SYMPOSIUM à Cannes 29 novembre 2024

Quels modèles pour le Maraîchage sur Petite Surface?

Une Masterclass faite par un maraîcher canadien fait fureur sur le net. Epaulé par une équipe commerciale de 14 personnes, il revendique près de 4658 personnes ayant acheté ses cours, dans 90 pays !
Parlant français, ce jeune homme inspire beaucoup de jeunes gens en France, ce qui permet au maraîchage sur petite surface d’augmenter sa vitalité et le nombre de créations d’entreprises dans ce secteur d’activité dans notre pays.
Mais existe-t-il véritablement un modèle technico-économique efficace pour le maraîchage sur petite surface ?
Plusieurs écoles se partagent la réponse en proposant diverses approches et l’Institut Moreau-Daverne, créé en 2019, engage la discussion le 29 novembre prochain à Cannes.
Le modèle que ce dernier enseigne sur la Côte d’Azur se revendique de la méthode traditionnelle française, la méthode qui a inspiré toutes les autres puisqu’elle a été mise au point au fil des siècles et professionnalisée il y a 200 ans par les maraîchers parisiens.
Ce maraîchage, issu de la méthode traditionnelle française, est dénommé « French Method » depuis un siècle dans la littérature. Il permet de cultiver avec une rentabilité financière certaine une surface de +/- 1000 m2.
Alors, entre ce nano-maraîchage et la méthode canadienne qui se revendique des mêmes inspirations, mais qui décline plutôt un maraîchage mécanisé miniature sur +/- un ha, de multiples configurations d’exploitations de petites tailles se retrouvent dans la réalité du terrain.
Nous dévoilerons à Cannes les tenants techniques et économiques de la « French Method » avec un témoignage remarquable d’un maraîcher belge qui confirme l’extraordinaire rentabilité de cette méthode.
Mais la discussion est ouverte car les modèles économiques sont nombreux.
Rendez-vous à Cannes le 29 novembre prochain pour une discussion sur les modèles de maraîchage sur petite surface.
Comptant sur votre présence.

Pour tout renseignement contacter Christian Carnavalet
[email protected]
0667536694

Quels modèles pour le Maraîchage sur Petite Surface?

28/11/2024
14h-18h Visite dans la ferme de l’Institut Moreau et Daverne
Christian Carnavalet

29/11/2024
9h - Mot d’accueil et allocution du maire de Cannes
David Lisnard

9h20 - Présentation de la French Method et de ses innovations récentes (30min +10min questions)
Christian Carnavalet

10h - Les techniques d'associations maraîchères en France XIXe-XXe (30min + 10min questions)
Jean-Michel Roy

10h40 - Perspective scientifique: Les effets des associations de culture sur la productivité - une base de données de la littérature scientifique.
Rodolphe Sabatier

11h20 - Optimisation des micro-fermes?
Margot Challand?

12h Déjeuner (Buffet avec Antoine?)

13h30 Présentation des chiffres économiques de la French Méthode (30min + 10min questions)
Christian de Carné Carnavalet

14h10 Technologies numériques et modélisation pour le maraîchage sur petite surface (30min + 10min questions)
David Colliaux et Peter Hanappe

15h Parcours d’un ancien élève et autres exemples de maraîchage sur petite surface (50 min + 10min questions)
David Errera

16h Discussion sur le modèle économique
Xavier Laureau

17h Mot de conclusion
Alexandre Mézard

07/04/2024

Les micro-fermes maraîchères diversifiées en AB sont de plus en plus étudiées par les chercheurs car ces petites fermes sont à la mode.

Elles sont de plus en plus nombreuses sur le territoire français et l’enseignement agricole commence à en proposer des modules pour promouvoir cette nouvelle approche de l’agriculture.

Pour les instances officielles de l’agriculture en France, le modèle de la « microferme » maraîchère est celle qui cultive sur 1ha à 1,5 ha.
Or, dans le monde, il existe une « agrohorticulture » selon la FAO qui permet de cultiver des fermes maraîchères de 0,07 ha à 0,15 ha, exactement comme à Cannes où nous cultivons des « marais » de 0,1 ha. Notre modèle est dix à quinze fois plus petit que celui de l’enseignement officiel pour des rendements culturaux et un chiffre d’affaires identique !

Notre « nano-agriculture » comme il faudrait l’appeler, n’est pas révolutionnaire. Elle est connue depuis deux siècles mais elle a disparue de notre pays il y a une cinquantaine d’années. Aujourd’hui, elle s’enseigne à nouveau en France, à Cannes. La méthode de travail qui permet à ce « nano-maraîchage » d’être excessivement productif est appelée « French Method » depuis 1906 !

Les nano-fermes maraîchères sont des diamants que peu de personnes savent tailler. La technique permettant de révéler l’éclat de ces toutes petites fermes maraîchères nous est données par J.G. Moreau et J.J.Daverne ainsi que tous les maraîchers parisiens du XIXème siècle.

A leur suite, l’enseignement agricole du XXème siècle a donné à des milliers de maraîchers les clés de la réussite technique et financière pour exploiter des petites surfaces.

Aujourd’hui, seul l’Institut Moreau-Daverne®, à Cannes, donne les clés de la modernité de la méthode maraîchère permettant de finaliser, après expérience, 50 000€ de chiffre d’affaires sur mille m2 (1000m2) !

Cette méthode est rigoureuse, technique et conduit inexorablement à la réussite ! C’est comme le papier à musique du piano mécanique : inéluctablement, la mélodie apparait.

Inéluctablement, dans la French Method, les quantités produites sont là et leurs ventes génèrent du C.A. alors que les frais fixes ou variables sont réduits et ne représentent que 15% maximum de ce C.A.

Inexorablement.

Encore faut-il apprendre la méthode…

04/02/2024

Bonjour à tous,

Les agriculteurs sont-ils inconscients ? Malfaisants ? Ou tout simplement irresponsables ?

En 2023, il y a eu 26 300 tracteurs immatriculés en France ! La puissance moyenne d’un tracteur immatriculé dépasse les 163 CV !Legrand public a pu s’en apercevoir ces derniers jours avec les manifestations de blocages des routes et autoroutes. Des monstres à plus de 120 000 € pièce, jusqu’à 480 000 €.

A quoi sert donc un tracteur de cette puissance ? A labourer principalement car pour retourner le sol il faut de la puissance. Tirer un engin agricole ou apporter le foin aux bêtes nécessite une puissance bien moindre.

J’ai eu la plus agréable surprise de ces dernières semaines en entendant Marc-André Selosse – que je critique souvent par ailleurs – parler dans les mêmes termes que moi à propos de la révolte paysanne actuelle !

Il résume sa pensée dans une tribune que le journal « Le Monde » a publiée le 1erfévrier dernier. En voici quelques extraits : « Disons-le d’emblée et avec inquiétude : notre agriculture va dans le mur, financier, écologique et sanitaire. Les pratiques actuelles détruisent les supports écosystémiques de l’agriculture. Le labour trop fréquent décuple l’érosion et détruit la vie microbienne qui fertilise les sols, les faisant littéralement fondre.

En trente ans, les pesticides ont éliminé 80 % des insectes, et en quinze ans ils ont tué 30 % des oiseaux : on voit s’effondrer la pollinisation par les insectes, qui donne graines et fruits, et disparaître la régulation des insectes indésirables par les oiseaux.
Nous compensons par des engrais minéraux et des pesticides, au prix d’une catastrophe sanitaire. Les phosphates des engrais minéraux sont contaminés par du cadmium, toxique et cancérigène, qui se retrouve dans nos aliments : les Français avalent 1,4 fois la dose maximale recommandée par l’OMS ! Les résidus de pesticides intoxiquent les eaux potables et empoisonnent les agriculteurs eux-mêmes, qui présentent des surcroîts de cancers (+ 20 % de myélomes et + 50 % de lymphomes, selon l’étude Agrican) ou de maladies de Parkinson et d’Alzheimer.

Oui, les agriculteurs sont les premières victimes, pas seulement financières…

Les mesures demandées par la profession agricole, voire accordées par le gouvernement, enferment dans la dépendance aux combustibles fossiles ou aux pesticides, et retardent la mise en placed’alternatives.

Mais la réalité écosystémique et sanitaire est têtue : le fossé qui la sépare des pratiques agricoles augmente et promet, à terme, un atterrissage encore plus violent. « Plus grave, on se dispense de solutions dérivées des sciences écologiques, ce que l’on appelle l’agroécologie. Les haies que l’on répugne à replanter préviennent l’érosion et réduisent de80 % les bioagresseurs des cultures, en freinant leur dispersion : on l’a oublié, en leur préférant les pesticides. Or, le linéaire de haies reste bas, car les arrachages continuent et annulent les replantations subventionnées ».
C’est ce que relève le Rapport du CGAAER n° 22114 – La haie, levier de la planification écologique publié sous l’égide du Ministère de l’Agriculture en avril 2023. Des milliers de kilomètres de haies disparaissent encore chaque année du paysage agricole français et les programmes de plantation restent marginaux face à ce phénomène.« Depuis 1950, 70 % des haies ont disparu des bocages français », soit environ1,4 million de kilomètres, est-il relevé dans ce rapport. Loin d’être enrayé, le mouvement s’est accéléré ces dernières années, selon ce rapport qui mentionne une perte annuelle moyenne de « 23 571 km/an entre2017 et 2021 », contre « 10 400 km/an entre 2006 et2014 ».

En face, la « politique de plantation » permet de créer « environ3 000 kilomètres » de haies par an. « Si l’accent est souvent mis sur la création de nouvelles haies, il convient avant tout de mieux protéger le linéaire existant », concluent les auteurs.

Le journal Le Monde précise dans un ancien article publié le 27 avril 2023 :« Les causes de cette disparition sont connues : les campagnes françaises se sont largement métamorphosées après la seconde guerre mondiale sous l’effet du « remembrement » des terres agricoles et de la mécanisation de l’agriculture. Les parcelles ont été regroupées et les haies arrachées pour former des champs plus grands accessibles aux tracteurs.« Aujourd’hui encore, selon le rapport, les arbres souffrent souvent d’une image désuète, tandis qu’une agriculture plus technologique se développe, là encore complexifiée par la présence d’arbres : pilotage automatique des engins agricoles, surveillance des cultures par drones et satellites, etc. »

Ces réserves de biodiversité, remparts contre l’érosion des sols, sont pourtant utiles aux rendements agricoles. « Face aux aléas climatiques de plus en plus intenses et fréquents, les haies et les arbres représentent une vraie solution », rappellent les auteurs, citant leurs « bénéfices agronomiques » (effet brise-vent, ombre pour le bétail, lutte contre l’érosion, abri pour les prédateurs des nuisibles…) et « services écosystémiques » (stockage de carbone, régulation de l’eau, préservation de la biodiversité…).

Las, « l’agriculteur perçoit souvent la haie comme une charge nette directe liée à la plantation et à l’entretien, sans en voir les bénéfices », note le rapport.

Les 14 CERFA annoncés aux journaux télévisés à remplir pour bénéficier des aides à la plantation ne sont pas la cause de la disparition des haies.

Les preuves affluent du non-respect par un nombre non négligeable d’agriculteurs des principes agroécologiques pourtant enseignés à leurs futurs collègues dans les écoles d’agriculture et d’agronomie en France et dans le reste du monde.

Quels effets cette attitude a sur la santé publique ? Il faut lire le rapport de novembre 2023 de l’Enquête AGRICAN sur les cancers dans la population française !

Cette lecture apporte une observation détonante ! Malgré leur contact privilégié aux pesticides, la population agricole des départements évalués souffre moins de cancers que la population générale de ces départements !

« A ce jour, le CIRC a évalué la cancérogénicité d’une soixantaine de pesticides, dont une dizaine ont été classés comme des cancérigènes certains (groupe 1) ou probables (groupe 2A). Pour de nombreuses autres molécules mises sur le marché en France dans le passé ou actuellement (plus de 1 000), les données scientifiques accessibles sont aujourd’hui insuffisantes pour permettre une évaluation par le CIRC…… Les expositions ne se produisent pas uniquement lors des journées de traitement mais également lors du contact avec des végétaux ou des surfaces contaminées par les traitements ».

L’espérance de vie est plus importante au sein de la cohorte des agriculteurs enquêtés par rapport à la population générale. Toutes causes confondues, les hommes et les femmes de la cohorte ont une mortalité inférieure de 25% à celle de la population générale.
Les rapporteurs expliquent ce constat d’une part par un tabagisme nettement moindre chez les agriculteurs que dans la population générale et d’autre part, par un phénomène décrit par les épidémiologistes sous le terme “d’effet du travailleur sain”. Brièvement, disent ces rapporteurs, « cela signifie que les cohortes de travailleurs n’incluent pas les personnes dont l’état de santé est trop précaire et incompatible avec une activité professionnelle ».
Bref, les agriculteurs et les agricultrices sont vaillants, ne fument pas et donc sont plus résistants et résistantes aux incidences des pesticides sur leur santé.

L'arroseur n'est pas arrosé !!!

Pour rappel, 45% des agriculteurs n’ont jamais fumé contre 37% dans la population générale et 85% des agricultrices n’ont jamais fumé contre 49% dans la population générale.

Par contre, la population agricole est plus sujette aux décès par certaines maladies de l’appareil digestif (+27% chez les hommes et +29% chez les femmes), des excès de décès du fait d’arthrites rhumatoïdes et ostéoarthrites (+14%). Ces maladies ont été étudiées très récemment au sein de la cohorte américaine (Agricultural Health Study) et pourraient être liées à diverses tâches agricoles dont l’utilisation de pesticides, les semis ou encore l’usage d’engrais chimiques.

Comment interpréter ces données relatives au monde agricole ? A son refus de baisser l’usage des pesticides par la pratique de techniques culturales respectant la Nature et tout autant productives que les méthodes chimiques, la dégradation des sols et de l’environnement en moins ?

Je suis rassuré que des observateurs légitimes et plus connus que the guru des marais assènent les vérités qu’il faut dire aux agriculteurs et au grand public.

Les constructeurs de nos paysages et de notre nourriture se trompent visiblement de combat dans le domaine de l’agroécologie et du respect de l’environnement.

Les commentateurs du PAF qui disent que « les agriculteurs ne vont quand même pas détruire leur outil de travail » se trompent eux aussi dans leurs analyses succinctes. Les règles du commerce international dénoncées participent d’une tout autre problématique qui touche le portefeuille et non l’environnement, la santé et les dépenses publiques en soins médicaux.

Avons-nous le temps d’attendre qu’une hypothétique révélation christique éclaire les agriculteurs adeptes du tout chimique?

Christian Carnavalet

31/12/2023

Chers tous,

Cette pluvieuse journée d'hiver, et qui plus est, la dernière de l'année 2023, vaut bien qu'on se réfugie dans les préconisations horticoles de nos anciens maîtres.

Notre Maître parmi les maîtres maraîchers, Jean Baptiste de la Quintinie, nous encourage aux travaux de l’hiver, en vieux français, bien sûr dans le texte. A Versailles, au Potager du Roi, on ne s’inquiétait pas de la lune pour les travaux des marais.
Comme tous les « agronomes » des siècles passés, la Quintinie fait des allusions à la lune et son influence, toujours dans les termes que ses éminents confrères, les Mollet, de Monceau, etc… ont confirmé. Claude Mollet va même jusqu'à dire que tout cela est pour les « imbéciles ». Apparemment, le terme remonte au XVIIè…

Pour the guru des marais cannois, l’espièglerie qui le caractérise a forcé la lune à lui divulguer ses messages sur les plantes. Mais rien ni a fait. La communication ne s’est pas établie. Des années d’essais n’ont rien révélé de particulier sur la germination, croissance ou fructification des plantes. Et comme le font remarquer les scientifiques modernes, on ne pourra jamais le savoir car comment réaliser le même jour, des semis avec et des semis sans lune pour établir un comparatif...

Ainsi parle la Quintinie :
« Il s'ensuit donc que l'Hyver est l'unique saison qui soit propre à faire les grands amandemens—c’est aux habiles Jardiniers à ne laisser pas inutilement passer un temps qui est precieux pour leurs occupations il ne faut pas même qu'en cela ils ayent égard ni aux quartiers de la Lune, ni aux vents quels qu'ils puissent être: nonobstant les traditions de quelques anciens, & nonobstant tout ce qu'en peuvent dire quelques Livres de Jardinage ; ce sont toutes observations, qui ne faisant que donner de l'embarras m'ont paru, quant au fait, extrêmement inutiles, & n'ont été bonnes tout au plus qu'adonner quelque matière d'embellelissement dans la Poësie, & peut-être à faire valoir quelque Jardinier ou visionnaire ou grand causeur…

Rien n’a changé depuis cette époque !
Mais libre à chacun de croire ce qu’il veut.

dixit the guru des marais

17/12/2023

En me promenant dans les marais de Cannes, alors que tout y est agronomiquement au top, j’ai souvent l’impression que mon eau n’arrose pas bien, qu’elle n’est pas efficace.

Mais il est fou, je vous le dis, il est fou !
De l’eau qui n’arrose pas bien !
Les séquelles de la canicule, sans doute sur un esprit sénile….

Mais si, j’insiste. Mon eau n’est pas "efficace". Elle ne donne pas ce que j’en attend. Un étanchement de la soif de mes légumes. Une pénétration parfaite dans leurs tissus pour qu’ils se développent comme je l’attend.

Et c’est dans le temps de cette réflexion que me parvient, de la part d’un ami, une explication qui a trouvé sa résonnance en moi : l’eau possède une « mémoire » qui affecte ou en bonifie la structure. Et c’est la structure de l’eau, l’assemblage des molécules H2O, les clusters que ces molécules forment selon les informations qu’elles captent de leur environnement, qui lui donne ses propriétés.

J’avais suivi ces travaux il y a bien longtemps dans me jeunesse et enfouis dans le tréfond de ma mémoire ces informations. Voilà qu’elles rejaillissent.

L’eau naturelle qui tombe du ciel, l’eau de fonte des glaciers est bien structurée. Le microscope électronique nous en donne à voir les clusters en forme d’étoiles à six branches. Son magnétisme est palpable, mesurable. Elle est électromagnétiquement active et sensible.

L’eau du robinet, elle, a subi de nombreuses manipulations électromagnétiques dans son traitement épuratif et elle arrive dans nos maisons totalement démagnétisées, « morte » selon l’expression consacrée. Cette eau morte ne nous apporte plus d’informations bénéfiques pour notre organisme. Elle est neutre, si pas négative.

L’eau serait, en fait, comme un disque dur capable d’enregistrer toutes les informations qui lui parviennent et de les restituer à ceux qui la boivent. Notre organisme est fait de cette eau et son apport régulier quotidien permet l’entrée en nous de ces informations bénéfiques ou négatives selon l’organisation moléculaire de l’eau que nous buvons.

L’eau de pluie, que son passage en vapeur puis en gouttelettes d’eau a restructuré moléculairement possède des propriétés étonnantes : elle est meilleure pour les plantes et pour l’humain, plus proche de l’eau originelle, de celle d’avant les pollutions humaines. Et cette eau bien structurée moléculairement entre en résonnance avec notre ADN et lui permet d’en révéler toutes les potentialités.

De même pour les plantes.

Depuis un demi-siècle, des scientifiques de renom, nobélisés pour certains d’entre eux, ont étudié et étudient l’eau. En collaboration avec ces scientifiques, des géotrouvetouts ont mis au point des appareils pour « restructurer » l’eau de nos robinets, basés sur les vortex observés dans les cours d’eau et les phénomènes météorologiques. L’eau issue des ces appareils restructurant a été observée au microscope électronique et les clusters se sont reformés à l’identique de ceux de l’eau de pluie.

De même, une eau du robinet soumise à de la musique douce ou à des pensées positives se restructure selon des clusters à formes étoilées naturelles.

L’eau restructurée utilisée en arrosage des plantes donne des résultats superbes : elle « arrose » mieux, elle adhère mieux aux particules du sol, les plantes en consomme 20% à 30% de moins, elles sont plus saines, les fruits plus colorés et plus goûteux, les maladies absentes, etc…

Comme si cette eau, ressemblant à celle de l’origine du monde, celle avec laquelle les plantes ont évolué sur des millions d’année, faisait vibrer l’ADN des cellules pour donner le plus bel assemblage des molécules végétales possible, exempt de toute imperfection.
Les scientifiques nous disent que l’ADN, sans la mémoire de l’eau contenu dans les cellules, ne peut rien faire. Il n’est que l’outil qui transcrit la mémoire de l’eau comme un instrument transcrit la musique qui vient de l’esprit du musicien.

Alors pensez-donc, une eau qui, enfin, arrose parfaitement : c’est exactement ce que je cherche. Et si je peux en avoir à volonté, et pas seulement à chaque pluie (de plus en plus rare) : je prends !
Ainsi, nos légumes ne consacreront plus une partie de leur énergie à réorganiser électroniquement les ions des molécules H2O lors de leur passage dans les aquaporines. Ils les absorberont plus facilement et garderont leur énergie pour croître plus rapidement.

Ainsi, je l’espère, avec une eau restructurée, une activité microbienne intense, une minéralisation rapide des matières organiques enfouies et notre climat méditerranéen, les maraîchers des Petites Fermes d’Azur deviendront les champions toutes catégories des plus beaux légumes de la Côte d'Azur.

Toujours plus soucieux de la qualité et de la naturalité de nos légumes.

A, j’oubliais, on va nous donner un de ces appareils pour restructurer notre eau d’arrosage. Restructurer ne veut pas dire filtrer, traiter, épurer, mais uniquement reformer les assemblages moléculaires proche de ceux que la Nature a mis au point.
Nous en reparlerons…

Christian Carnavalet

Bonjour à tous,Jeremy Gaweda nous a rendu visite il y a quelques jours et il a tourné une vidéo sur les Petites Fermes. ...
17/12/2023

Bonjour à tous,
Jeremy Gaweda nous a rendu visite il y a quelques jours et il a tourné une vidéo sur les Petites Fermes. Son site les-pros-du-local.fr est une vraie pépite des agriculteurs des Alpes Maritimes. Il vaut le détour...
Voici le résultat de son travail.
https://les-pros-du-local.fr/les-petites-fermes-d-azur.../

03/12/2023

A vous, humains passionnés de naturalité,

Certains agronomes ou passionnés d’agriculture passent leur temps à imaginer des lieux pédagogiques sur des pratiques agricoles piochées dans d’autres contrées.

Et pour faire connaitre leurs projets, certes très beaux, eux-mêmes et des journalistes conviés à visiter ces lieux parlent d’ « un renouveau de l’agriculture ».

Comme si une pâle copie ds pratiques autochtones brésiliennes ou indonésiennes, basées sur l’autosuffisance alimentaire globale, pouvaient changer le regard des agriculteurs occidentaux sur leurs pratiques productivistes.

Après la permaculture et la biodynamie, voici l’agriculture syntropique, l’agroforesterie régénérative ! Rien de nouveau sous le soleil. Pierre Rabhi en parlait depuis des décennies et a été à l’origine de plusieurs projets où les diverses strates arborescentes, arbustives et herbacées se côtoient sur un même espace de production vivrière. Une copie des systèmes agricoles primaires asiatiques. Ernst Götsch, un agriculteur et chercheur suisse a lui aussi, ouvert la voie de l’agriculture syntropique en copiant les écosystèmes naturels parallèlement à Rabhi. Son système est présenté aujourd’hui comme une nouvelle voie inexplorée et prometteuse.

Mais planter des arbres et des arbustes pour obtenir des matières premières à composter sur le sol n’est envisageable que dans des régions où le climat accélère la croissance des plantes. Pas en France.

Profiter des interférences systémiques à l’entremêlement et à l’étagement des plantes n’est pas nouveau même si la syntropie se répand sur le net comme la nouvelle voie agroécologique qui va sauver la planète.

Certes, les résultats agronomiques vont apparaitre car apporter du carbone dans le sol revivifie les microorganismes qui enclenchent tous les phénomènes biochimiques aboutissant à une amélioration de la structure et de la fertilité. Et l’enchevêtrement mycorhiziens au niveau des racines est bénéfiques à toutes les espèces poussant sur un espace défini.

Je laisse cette voie de la syntropie agroforestière à ceux qui pensent arriver à en maîtriser les paramètres et je leur souhaite de gagner rapidement de quoi vivre dans notre société actuelle.
Pour ma part, je préfère la syntropie maraîchère pratiquée par les maraîchers français depuis des siècles dans notre pays. Eux avaient mis en place ces strates arborescentes, arbustives et herbacées à leur manière, en miniature, avec les différentes typologies de légumes : les tomates, les pois grimpants, les haricots, les fèves faisaient de l’ombre au fenouil, aux blettes ou aux choux qui eux-mêmes dominaient les salades et les radis. Et en fin de culture l’ensemble de la biomasse était laissé sur le sol, enfoui avec le fumier dont la société de l’époque ne savait que faire. Leurs sols étaient les plus fertiles du monde, transformés en terreau qui s’accumulait sur plus de soixante centimètres après une vie de travail.

Cette syntropie maraîchère traditionnelle doit être aujourd’hui améliorée dans le cadre des températures extrêmes qui caractérisent nos étés caniculaires. Nos tomates et concombres ont eux-mêmes trop chaud maintenant et doivent être protégés du soleil. Oui, les arbres apporteraient leurs bienfaits, mais dans combien d’années ? Nous les avons plantés cependant, dans l’immédiat, nous utiliseront des plantes herbacées géantes, exogènes à nos contrées du type sorgho fourrager qui, avec ses cinq à six mètres de hauteur en quelques semaines, donneront rapidement de l’ombre aux tomates ou aux haricots.

Les hautes températures estivales bloquent le développement harmonieux de nos légumes. Notre syntropie légumière est efficace pour les légumes bas et moyens, mais plus pour les plantes hautes, palissées. Leur croissance hachée, qui se fait surtout la nuit et qui s’arrête dès que la température dépasse les 35°C, est préjudiciable aux récoltes et à leur qualité.

Nos anciens n’avaient pas ces étés caniculaires. Ils auraient sans doute trouvé la parade avec leur esprit terrien. Installer des ombrières artificielles est coûteux et elles doivent résister aux vents violents qui ravagent de plus en plus nos contrées. Elles ne sont pas la solution pratique ni naturelle. Et les arbres, tout aussi respectables soient-ils, sont trop long à pousser. Ils sont plantés pour les générations futures.

Ne soyons donc pas enclin à l’angélisme par ces nouvelles pratiques qui ne sont pas adaptées à notre monde moderne occidental car pour organiser une syntropie végétale à l’échelle arborescente, il faut des ha, de l’argent, du temps, des bras et un climat tropical humide. Cela ne pourra se développer qu’à échelle réduite, sur quelques parcelles et ne se généralisera jamais car nos sociétés ne sont plus agricoles. Les candidats voulant pratiquer l’agriculture sont peu nombreux, les surfaces manquent et le modèle demande de grosses surfaces pour dépasser l’autosuffisance.

Par contre, la syntropie maraîchère mise au point par des siècles de pratiques en France a fait ses preuves : « Il faut que nos sols produisent beaucoup et tout de suite » disaient nos anciens collègues du XIXème siècle. Son système syntropique donnent toujours les mêmes effets aujourd’hui dans notre maraîchage moderne de « French Method », où qu’il soit pratiqué sur notre planète…

Ch. Carnavalet

Chers tous,Une délégation du Mali est passée dans les marais de l’Institut Moreau-Daverne.De jeunes représentants d’une ...
11/11/2023

Chers tous,

Une délégation du Mali est passée dans les marais de l’Institut Moreau-Daverne.

De jeunes représentants d’une grosse entreprise de développement agricole ont été mandatés par l’Etat malien pour développer 16 000 ha de terres agricoles autour de Bamako.

Ils passent donc en France pour rencontrer des hommes de conseils, des idées et des fournisseurs de matériels.

Que sont-ils venus faire dans des marais de petite surface ? Ce que toute l’Afrique cherche : les moyens de nourrir les populations locales en leur apportant la technicité de cultiver des petits lopins de terre, sous la forme de coopératives agricoles. Et ça, à Cannes, on sait faire !

Que va-t-il en ressortir ? L’avenir nous le dira. Probablement l’envoi d’ingénieurs agronomes pour se former durant quelques mois à la French Method représentant la quintessence du maraîchage biointensif sur petite surface. Mais point de maraîchage solidaire, du maraîchage professionnel avec des chefs et des cheffes d’entreprises capables de produire et d’embaucher pour stabiliser les populations sur leurs territoires. Pour ne plus les envoyer sur la Méditerranée vers un eldorado hypothétique.

Il s’agira, bien sûr de mettre en place la culture de la betterave à sucre sur 15 000 ha mais de poser sur le reste des fermes plus petites et des marais encore plus petits pour satisfaire tous les appétits entrepreneuriaux possible. Quoique l’Afrique possède la main d’œuvre et que le travail manuel est dix fois plus rentable que le travail mécanisé. On pourrait donc augmenter la surface réservée aux petits paysans. Tout cela reste à affiner.

Il y avait également dans cette délégation un représentant du Congo qui a lui, 12 000 ha confiés par le gouvernement congolais à mettre en culture...
Cet homme, également professeur d'économie industrielle à l'Université Sorbonne Paris-Nord, connait parfaitement l'agriculture africaine. "Ce sont les femmes qui commandent. C'est elles qu'il faut former". Comme le font les ONG dans tous les pays de ce continent. Former des chefs et des cheffes d'entreprises agricoles, c'est ce qu'on sait faire de mieux, à l'Institut Moreau-Daverne, à Cannes.

« Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera », le titre du livre que publiait Alain Peyrefitte en 1980 était prémonitoire. Qui nous écrira « Quand l’Afrique s’éveillera… les femmes prendront le pouvoir ». Recherche auteur désespérément….

Dixit the guru des marais cannois

Christian Carnavalet

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