Pédicure Equin Sabots Libres

Pédicure Equin Sabots Libres Pratiquement tous les problèmes de santé des chevaux peuvent être résolus par un parage adapté, et un retour à une vie naturelle : Sabots Libres !

Tarifs des parages :
50 € pour un cheval
40 € pour un poney de moins d'1m20 ou un âne

02/01/2022
01/11/2021
Une stimulation correcte des sabots est indispensable pour qu'ils soient solides et performants. Parage physiologique po...
17/03/2021

Une stimulation correcte des sabots est indispensable pour qu'ils soient solides et performants.
Parage physiologique pour mettre le sabot dans une bonne configuration et stimulation sur tout type de sol sont les clés de la réussite.

👣Stimulation plantaire du cheval

Les pieds des chevaux ont besoin de stimulation permanente pour s'ouvrir correctement, et proposer une surface de contact avec le sol saine et résistante à l'usure, donc nécessitant moins de soins préventifs et curatifs

A moins de la pénétration d'un corps étranger dans le sabot, les problèmes de fourmilière abcès, pourriture... Sont souvent dus à une mauvaise stimulation du pied.
C'est le cas par exemple des chevaux qui restent enfermés la majeur partie du temps

Et sans parler de problèmes localisés au niveau des sabots, la santé des pieds a un impact global sur la résistance et la santé du cheval

👉La qualité d'un pied se reconnaît à plusieurs critères, tous influencés par l'environnement d'évolution du cheval :

-la forme physiologique (talons ouverts, paroies légèrement en retrait du sol, fourchette imposante et bien fournie...)
-la dureté
-la capacité de déformation du sabot (mouvements des glomes, applatissement de la sole à l'impact, dilatation du pied...) rendue possible par une physiologie correct, et améliorée par une stimulation permanente et diversifiée

Les sabots d'un cheval sont capable d'évoluer en fonction de leur stimulation (environnement) et de la variation de leur entretien (parage, parage physiologique, ferrage, déferrage....) à une vitesse absolument incroyable. Cependant, tout effort demandé de manière ponctuelle et brutale sans habituation (entraînement) préalable est l'assurance de blessures.

👉Plus un sabot est stimulé, plus il pourra résister à l'effort demandé dans le cadre de la pratique de l'équitation: la stimulation des pieds proposée au cheval dans son quotidien aura un impact direct sur ses possibilités équestres.
En d'autres termes, ce que vous pourrez demander à votre cheval sera en rapport direct avec les surfaces que vous lui proposerez de fouler la majeure partie de son temps.

ℹ️Bien évidemment, la stimulation des pieds est également en rapport avec la stimulation de tout le corps, entre autre par le biais de la proprioception, mais j'ai déjà écrit un article sur le sujet, aussi, celui ci sera uniquement centré sur le sabot.

👉La stimulation correcte des pieds nécessite trois critères:
-le mouvement (lire les articles sur la proprioception, les prairies stimulantes, et les aménagements favorisant le mouvement)
-la variation des terrains (reliefs, zones accidentées, ...)
-la qualité des sols (zones humides, dures, empierrées...)

👉La logique veut que leur pieds soient rompus aux sols les plus durs et irréguliers, car qui peut le plus peut le moins!

Il serait donc idéal de les faire évoluer sur des sols durs et arides (correspondants d'ailleurs bien plus à l'habitat naturel des chevaux ancestraux, et dont la vegetation correspond bien mieux a leur besoin que les prairies semées d'essences trop riches)

Mais évidemment, cela n'est pas possible et accessible à tout le monde !

A moins d'un entraînement forcené (mais progressif et régulier!) sous la selle ou en main, les pieds des chevaux resteront donc tendres et donc, adaptés à des efforts sur des sols tendres.

Il peut donc être intéressant de repérer les zones de ses prairies qui présentent des atouts en terme de stimulation plantaire, et d'en faire des lieux de passages "obligatoires" (toujours dans le respect des règles de sécurité, et sans priver les chevaux de l'accès aux ressources).

🌳l'articialisation des sols étant toujours fortement impactant pour la biodiversité, on essaiera toujours de privilégier d'abord l'existant !

Ensuite, on pourra amménager certaines zones, choisies notemment pour le temps qu'y passent les chevaux, et la facilité d'aménagement, ainsi que le faible impact écologique entraîné par leur modification.

🔹L'ajout de galets ronds d'environ 5 a 10cm de diamètre peut être intéressant ! En couche épaisse, et/ou de manière éparse, pour varier les stimulations.

🔹Le sable est réputé pour user trop les pieds. C'est surtout l'argument entendu dans les centres équestres pour justifier l'utilisation de fers sur les chevaux qui ne font que de la carriere. Mais si le sable est en effet abrasif, il s'agit d'une abrasion fine et régulière, et il faudrait véritablement des centaines de kilomètres sans aucun entraînement pour que cette abrasion ne puisse être compensée par la pousse du pied !

🔹Des cailloux irréguliers (coupants, pointus....) peuvent causer des éclats de corne plus ou moins graves. Pourtant, ils font partie des stimulations auxquels les pieds doivent être préparés pour justement s'y endurcir et y résister !

🔹Les graviers sont bien connus pour être l'enfer des chevaux, pénétrant dans la ligne blanche et les soles fragiles, avec leur lot d'affections associées. Pourtant, un pied suffisamment solide devrait pouvoir les fouler sans qu'aucune pénétration soit possible.
Ils sont donc la "dernière" étape d'habitation des pieds... Que tout le monde ne réussira pas a atteindre un jour !

ℹ️En réalité, on observe qu'il y a un rapport réciproque entre la stimulation du pied, sa physionomie, et sa résistance !
Plus un pied est bien fait, plus il est résistant, et plus il est stimulé, plus il est bien formé !

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Je le dis souvent : pas de différence entre les pieds blancs et les pieds noirs !
29/06/2019

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POUR EN FINIR AVEC CES HISTOIRES DE COULEURS DE SABOTS...
Traduction d’un article de Frank Lessiter, rédacteur en chef de l’American Farriers Journal

Après que California Chrome [photo ci-dessous] ait remporté le Derby du Kentucky et le Preakness, les médias généralistes se sont fixés sur l’idée que les sabots blancs de ce cheval pourraient nuire à sa carrière en course. Pendant de nombreuses décennies, certaines personnes de l’industrie équine n’ont cessé de répéter que des sabots non pigmentés sont plus sujets aux seilles, aux pieds sensibles et aux faiblesses.
Lire ces commentaires sur les sabots blancs de California Chromem’ont incité à jeter un coup d’œil sur les articles publiés au fil des ans sur le sujet dans les pages de l’American Farriers Journal. En parcourant l’index des articles de l’AFJ, j’ai repéré plusieurs articles sur la légitimité des affirmations relatives aux sabots blancs

Noir contre blanc

Dans un article paru dans notre numéro de septembre 1981, Doug Leach, chercheur aujourd'hui décédé, soulignait que la couleur du sabot avait été citée de longue date comme un facteur important de la durabilité et de la résistance des sabots, et ce, dès le livre de John Dollar, The Handbook of Horse-Shoeing, en 1898. Cependant, Leach a rapporté que des recherches ultérieures avaient montré qu'il n'y avait aucune différence de teneur en eau, de composition chimique, de dureté ou de résistance à la compression entre les sabots blancs et noirs.
Leach a souligné que seuls les 2/3 extérieurs de la paroi du sabot contiennent un pigment, tandis que le 1/3 interne adjacent aux feuillets de chair n'est pas pigmenté. S'il existait une différence entre ces parties de la paroi du sabot, il en résulterait une force de cisaillement qui conduirait à une rupture si le sabot blanc était plus faible. Et il a observé que de tels problèmes ne se produisent pas.
Dans un article paru dans le numéro de mai / juin 1993 de l'AFJ, Jamie Jackson a convenu que le sabot de couleur blanche était ce que l'on appelle une préoccupation dans le monde du cheval depuis plus d'un siècle. Vivant maintenant en Californie, Jackson a fourni de nouvelles preuves découlant de ses propres recherches sur des chevaux sauvages et en liberté dans la région du Grand Bassin.

Pas de différences liée à a couleur des sabots

En ce qui concerne la question de savoir si les sabots blancs sont inférieurs aux noirs, Jackson a souligné que l’idée selon laquelle les sabots blancs font des pieds plus tendres et plus sensibles n’a pas résisté aux recherches qu’il a menées sur des chevaux sauvages vivant dans des contrées difficiles. Ses observations étaient fondées sur 500 sabots qu'il avait personnellement examinés dans les centres de rétention du Bureau of Land Management.
Lorsqu'il a classé ces sabots dans les catégories « noir » (70%), « couleur mixte » (17%) et « blanc » (13%), les sabots blancs présentaient les mêmes moyennes de mesure que l'ensemble de l'échantillon de chevaux. Il a observé que les sabots blancs sont aussi forts dans les contrées sauvages que les sabots de couleurs plus foncées.
Jackson a conclu que la pigmentation ou l’absence de pigmentation n’apportait rien de plus que ce que l’on peut déduire d’une observation à l’œil nu : couleur et forme du sabot. En fait, il a déterminé que la corne non pigmenté pouvait contribuer à la résistance à l'abrasion, contrairement à ce que l'industrie a été amenée à croire depuis des centaines d'années.
Conclusion de Jackson? L’inquiétude suscitée par les sabots blancs est un conte de bonne femme.
Source : https://www.americanfarriers.com/blogs/1-from-the-desk-of-afj/post/5069-forget-about-hoof-color

Parage au pré toute l'année 😊
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Bon article sur les raisons d’échecs du pied nu
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Petit souvenir de 2010, mes débuts pieds nus avec Orient.
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