Terre de Vignes et Vin Pour ce Soir

14/09/2024

La soirée dégustation Mets et Vins en 5 services, c'est Vendredi prochain, le 20 septembre.
Pour la prochaine date, ce sera pour le 15 novembre (en cours de préparation). Les inscriptions sont déjà ouvertes !

Bon week-end à tous !

11/09/2024

La 7 ème édition arrive.... Bientôt.
Elle aura le droit à sa soirée dégustation, tout comme les 6 éditions précédentes.

11/09/2024

Réception attendue avec impatience. Élevé sous la mer. Le domaine m'en a concédé 6 cols, en m'informant que j'étais le seul caviste France a en avoir, avant de se reprendre et d'ajouter :"non, c'est le seul caviste Monde".
Le carton sent la bourriche d'huîtres.
Comme toutes les raretés, je les mettrai à l'honneur sur un accord "adapté", du style "terre et mer", sur une des prochaines dates : Mets et Vins en 5 services, le 15 novembre où à la session suivante.

09/09/2024

Incontournable à chaque passage par Pupillin, comme cela a été le cas cet été. J'adore cette table !

La table du Grapiot qui a ouvert le 4 juin 2024 à Pupillin, près d’Arbois (Jura) a déjà reçu une distinction. Pour valoriser ce nouveau projet, le guide gastronomique Gault & Millau leur a accordé la dotation Jeune Talent.

02/09/2024

Ce soir, le soleil est, maison.
Bonne soirée à tous !

31/08/2024

LA FOIRE AUX VINS 2024
du Mardi 3 septembre au Samedi 21 septembre 2024

- 5% à la bouteille (*)
- 10% au carton de 6 bouteilles (*)

(*) Sur vins tranquilles uniquement et hors nouveautés et Grands Crus

Si vous passez à la cave le samedi 31 août,
demandez à bénéficier de l'offre "Foire aux Vins" dès à présent !

31/08/2024

Si vous passez à la cave le samedi 31 août,
demandez à bénéficier de l'offre "Foire aux Vins" dès à présent !

29/08/2024

Pas facile tous les jours de dénicher de nouvelles pépites hors des sentiers battus. Aujourd'hui c'est le cas, et quel cas. Comme toutes pépites "méconnues", les vins sont rares mais encore accessibles.
Disponible l'assemblage de pinot noir et de syrah. C'est un profil très méditerranéen d'un équilibre de fruit, de fraîcheur et de structure. Magique !
Le 100 % syrah est déjà épuisé (il faudra attendre le prochain millésime)
Pour le blanc, hors du commun, c'est la cuvée qui m'a fait découvrir le talent du domaine. Un assemblage hors norme, sur un terroir de feu. Épuisé lui aussi (juste quelques cols réservés pour la prochaine soirée dégustation). Là aussi, c'est tellement bon que rare et il faudra attendre le prochain millésime.

28/08/2024

Une Soirée Gastronomique Inoubliable chez TERRE-DE-VIGNES
Le vendredi 20 septembre 2024, à 19h30, la cave TERRE-DE-VIGNES vous invite à une soirée dégustation exceptionnelle, où l’art de la table et la passion du vin se rencontrent pour offrir une expérience culinaire inoubliable. Plongeons ensemble dans ce voyage sensoriel à travers des accords mets et vins soigneusement sélectionnés pour sublimer chaque bouchée.

Réservation : 06.21.88.41.58
[email protected]

19/08/2024

Un excellent reportage sur l'inaugurale de Ardnahoe à regarder en savourant. Avec 3000 bouteilles pour la France, Terre de Vignes et Vin Pour ce Soir a était généreusement privilégié en tant que caviste conseil indépendant spécialisé, pour le plus grand plaisir de ses clients.

Le Ardnahoe Inaugural Release est la première expression officielle de la distillerie Ardnahoe, située sur l'île d'Islay, célèbre pour ses whiskies tourbés. ...

01/08/2024

LA RENTRÉE DÉGUSTATION
TERRE-DE-VIGNES vous propose tous les 2 mois, une soirée dégustation METS & VINS en 5 services.

Une approche de la dégustation par les saveurs, entre un plat issu de la grande cuisine traditionnelle aux saveurs créatives et parfois inattendues et deux vins de grandes renommées, de cépages, de terroirs et d’expressions différentes.
Tous les deux mois, une thématique nouvelle « Vins & Mets » en 5 services, qui colle à la saison :
• A la cave en soirée dégustation : 5 vins pour un repas complet
o (60.00 euro par personne, sur réservation uniquement)
o 1 verre à l’aveugle en dégustation apéritive pour ouvrir l’appétit, et créer une expérience gustative par un exercice pratique de dégustation, puis ;
o 1 entrée et le vin du mois à découvrir
o 1 Plat de grande cuisine traditionnelle revisité pour plus de gourmandise et un vin à découvrir
o 1 fromage affiné + pain pour un nouvel accord, avec une cuvée sélectionnée pour l’occasion
o 1 dessert maison et un vin mystère
 1 vendredi tous les 2 mois 19h30 -22h30

Un choix assumé de ne vous proposer que des vins « nobles » et de vignerons de talents, d’artisans d’exceptions, qui soignent tous les vins qu’ils signent, leurs grandes cuvées parcellaires, comme celles plus modestes.
« Respectez les différences de goût,
Évitez les fautes de goût »

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Soirées Dégustation “Vins & Mets”
Une Expérience Inoubliable
Découvrez l’Art de la Dégustation
TERRE-DE-VIGNES vous invite à explorer le monde des saveurs à travers nos soirées dégustation
“Vins & Mets”. Voici ce qui vous attend pour le vendredi 20 septembre 2024 – 19h30 à la cave.

o Verre à l’Aveugle : Commençons par un exercice de dégustation apéritive pour éveiller nos sens avec une tourte de canard confit aux escargots en persillade accompagnée d’un vin magnifiquement gourmand.

o Entrée et Vin découverte : Découvrez une entrée savoureuse accompagnée d’un coup de cœur, un vin OVNI comme j’aime en proposer, avec un Gravlax de saumon aux agrumes et herbes fraiches, crémeux parfumé au cumin

o Plat Traditionnel Réinventé : Laissez-vous surprendre par notre plat de grande cuisine, sublimé par un vin soigneusement sélectionné qui accompagne merveilleusement un Suprême de pintade farci à la mousseline d’épinards, jus de moules au chorizo crémeux et sa paupiette de chou vert aux petits légumes et son oignon farci et confit aux champignons et brisures de marrons

o Fromages Affinés, Pains et catalyseurs d’alliances : Explorez de nouvelles harmonies gustatives avec une cuvée spécialement sélectionnée pour accompagner la sélection fromagère du mois : Fromages affinés par un spécialiste et sélectionnés pour parfaire ce repas ouvert sur l’harmonie des saveurs et la découverte,
Souvenez-vous, « Le fromage est le premier des desserts » (Talleyrand)
« Tonalité & Crescendo », cela coule de source, mais c’est toujours mieux en le disant !

o Dessert Mystère : Terminez en beauté avec un dessert maison et un vin découverte surprise, avec une Pavlova praliné et chocolat, sauce anglaise à la vanille et sa poire rôtie.

Vous souhaitez assister à cette soirée dégustation
Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place à cette soirée exceptionnelle !
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N’hésitez pas à partager cette invitation avec vos amis amateurs de bons vins et de délices culinaires. Si vous avez des questions ou souhaitez réserver, nous sommes à votre disposition. Profitez de cette opportunité pour explorer de nouvelles saveurs et rencontrer des passionnés comme vous !

• Quels sont les vins proposés lors de cette soirée ? – C’est là tout le secret d’une soirée dégustation !
• Comment puis-je m'inscrire à l'événement ? - 06.21.88.41.58 / [email protected]
• Quel est le nombre de places disponibles ? – Soirée limitée à 15 personnes
• Quels sont les horaires de la soirée ? – 19h30 à 22h30
• Quel est le tarif de la soirée dégustation 5 vins 5 Mets ? – 60.00 euro / personne.

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27/07/2024

Retour sur les ovnis du Puy-de-Dôme, avec cette fois une cuvée "rouge" du Domaine. Le Puy-de-Dôme, où plus généralement, les volcans d'Auvergne, dispose d'un terroir géologique bien particulier et que l'on peut classifier de terroir de pierre ponce à "Vins de feu".
C'est un terroir de basalte, de calcaire, de sédiments et de laves, de pierre ponce de 2 000 000 d'années et de couches de cendres fines de 500 000 d'années.
Est-ce le terroir ponce qui confère aux rouges des arômes grillés et torréfiés ?
Est-ce l'argilo-calcaire qui souligne le fruité, voire le confituré des blancs ?
Certes, le terroir et la conduite de la vigne en biologique, jouent et la pierre ponce ainsi que l'effet du foehn du Sancy qui régule la température du vignoble, contribuent à la grande finesse des vins du Domaine.
Là où habituellement l'on trouve du Chardonnay pour les blancs, du Gamay et du Pinot noir pour les rouges, le domaine a été précurseur et visionnaire en plantant également du gewurztraminer et de la syrah.
Le résultat est d'une grande finesse pour les deux cuvées dégustées. Deux vins magnifiques, qui font parties des belles découvertes du l'année.
Je vous proposerai certainement une dégustation "Mets & Vins" à la rentrée sous forme d'apéro dinatoire où d'une formule approchante.

24/07/2024

Petit délire d'un mercredi d'été et un vin blanc des volcans d'Auvergne remarquable. À vendredi pour un rouge exceptionnel du même domaine.
N'envoyez pas de "j'aime", si vous n'avez pas de "commentaire", où de conversation où d'échange à partager. Les réseaux servent à échanger. Si vous n'avez rien à dire, n'exprimez pas des "j'aime" sans raison...

18/07/2024

Aujourd'hui, nous allons entrer dans l'Histoire, avec une grand H et revenir à une époque bien lointaine où la viticulture septentrionale primée dans l'hexagone.
C'est assez marrant, de s'apercevoir que l'endroit où j'ai passé toute ma jeunesse était le chantre de l'abbaye du Mont Saint Michel, et que c'est peut-être, de l'exigence "des Frères", que le commerce du vin est devenu la devise de ma famille.

Voici l'histoire :
Je suis né et j’ai grandi dans le petit village du “Val Saint-Père” en Normandie, au sein d’une famille dont la devise a toujours été : « Ma tante m’enseignait qu’il est méprisable de s’adonner à tout autre commerce que celui du vin ». Cette devise, qui a traversé les générations et embellit nos armoiries, est le reflet de notre histoire profondément enracinée dans le commerce du vin.

Au IXe siècle, une période favorable à la viticulture des régions septentrionales a commencé. Ce n’était pas tant le climat, plus chaud et plus sec qu’aujourd’hui, qui favorisait cette prospérité, mais plutôt une condition économique et une histoire de goût de l’époque. Les vins blancs, les vins verts, les vins acides… étaient alors privilégiés.
Dès 1175, on trouvait autour de Paris étendu, les vins dits “français”, c’est-à-dire, originaires d’Ile de France et plus particulièrement autour de la Seine. Cette appellation perdurera jusqu’à la Révolution. Mais les vins septentrionaux ne s’arrêtaient pas à l’Ile de France, ils allaient jusqu’à Beauvais, Soissons, pour la partie Nord du Pays.
La nécessité de se procurer du vin pour les besoins liturgiques et le prestige attaché à la possession d’une vigne expliquent qu’on se soit aventuré à la cultiver un peu partout, même là où son implantation ne paraissait plus raisonnable, là où les raisins ne mûrissaient qu’une année sur trois, à condition qu’il y ait des raisins. Un même acharnement à vouloir produire du vin s’est opéré en Normandie.
Jusqu’en 1204, date à laquelle la Normandie fut incorporée au Royaume de France, produire son vin local était une nécessité politique. Caen, Rouen, Argences, Troarn, Fécamp, possédaient leur vignoble. L’abbaye du Mont Saint Michel a dédaigné le vignoble local de l’Avranchin, le plus connu étant celui du Val Saint-Père.

Est-ce un signe du destin ?
C’est en tout cas un élément qui fait honneur à la devise de ma famille. L’abbaye du Mont-Saint-Michel, en refusant le vin issu de mon village d’enfance, a préféré en tant que précurseur tirer son vin de régions plus lointaines, favorisées par le climat (Angers, Tours), puis autour du Bergeracois à partir de 1317.

Il faut voir également que la proximité du vignoble garantissait l’autonomie de l’abbaye mais également sa bonne fortune (rente en vin). Le transport et la conservation du vin n’étaient pas chose aisée. Les premières bouteilles ne datent que du 17ème siècle tout comme les bouchons de liège qui, après avoir été utilisés dans l’Antiquité pour les amphores romaines et grecques, ont vu leur retour qu’à partir du 17ème siècle, grâce au moine Dom Pérignon.
Ainsi, l’histoire du vin et de la viticulture est intimement liée à celle de ma famille et de mon village d’enfance. C’est une histoire riche, complexe et fascinante, qui continue de se dérouler aujourd’hui. Et comme le disait ma tante, « il est méprisable de s’adonner à tout autre commerce que celui du vin ».

Aujourd’hui, je perpétue cette tradition en tant que caviste conseil indépendant. Je suis le gardien de cette histoire, de cette passion pour le vin qui a été transmise de génération en génération. Chaque bouteille que je sélectionne, chaque conseil que je donne, est imprégné de cette histoire et de cette devise familiale. Je suis non seulement un commerçant de vin, mais aussi un conteur d’histoires, un gardien de traditions, un lien vivant avec le passé. Et c’est ce qui fait de moi, et de mon commerce, quelque chose de vraiment unique.

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Pour aller plus loin.

Dès l’an mille la quasi-totalité des coteaux normands était couverte de vignes et cinq zones de production se distinguaient : la vallée de la Seine jusqu’à Rouen, les coteaux d'Argences au sud-est de Caen, l'Avranchin (dans les vallées de la Sée, de la Sélune et du Couesnon), C’est-à-dire, Le Val Saint-Père, le sud du Perche vers Bellême et Alençon, et un petit territoire autour de Jumièges. À cette époque et jusqu'à la fin du XIIIe siècle, grâce à ce que les historiens ont nommé le « petit optimum médiéval » l’Europe de l’ouest (et donc le duché de Normandie) a bénéficié de conditions climatiques relativement favorables à ce type de production. D’autre part le coût du transport (élevé, lourd, voire écrasant, quel que soit le moyen utilisé, même par voie fluviale) poussait à consommer des vins produits le plus localement possible. Enfin la situation politico-militaire fut souvent trop compliquée et instable pour permettre au commerce à longue distance de se développer, favorisant ainsi une production locale. Il est évident que les vignes situées dans les régions les moins favorables, comme la pointe du Cotentin, par exemple, ont disparu en premier puis peu à peu toutes les autres (vers 1450 dans l’Avranchin, 1700 dans le Perche et avant la Révolution dans les coteaux près de Caen). A partir de la Révolution le « vignoble normand » ne concerne plus qu’une petite zone au sol et au climat pas trop hostile à cette culture, la vallée de la Seine et celle de l’Eure autour de Pacy-sur-Eure, une région que l’histoire a placée en Normandie, mais qui, d’un point de vue géographique, forme l’extrémité du Bassin parisien. Là, le vignoble a persisté jusqu’à une date assez récente et c’est en 1954 que fut commercialisée à Vernon l’ultime vendange de Cailloutin, trois ou quatre hectolitres. Le vignoble de Giverny, et plus généralement celui de la région de Vernon a vécu plusieurs périodes différentes. De l’an mil à 1450 (environ) les historiens notent une période d’intense activité, facilitée par la présence de la Seine qui permettait un transport vers Rouen ou Paris à des coûts certes élevés mais toutefois économiquement acceptables. Les abbayes, qui possédaient la plus grande partie du vignoble, produisaient un vin blanc de la meilleure qualité possible destiné avant tout aux moines eux-mêmes et à la vente aux « gens de qualité ». Au XVe siècle, avec la fin de la guerre de Cent ans les périodes de paix et de calme revinrent plus souvent, le commerce à longue distance put reprendre : des textes montrent les quais de Rouen encombrés de tonneaux en provenance de Bourgogne, du Poitou, d’Aquitaine, d’Espagne et même de Grèce. C’est autant de vin que ne vendaient pas les vignerons normands. Ajoutez à cela le poids des taxes qui, à partir de 1600 environ, écrasaient les vins locaux bon marché.
Richelieu, puis Mazarin se montrèrent très inventifs pour créer de nouveaux impôts sur le vin. Colbert et Louvois édictèrent aussi des réglementations ultra-restrictives pour favoriser les vignobles bourguignons et champenois, aux dépends de ceux de la région parisienne et de la Normandie. Pour le coup, la viticulture locale avec ses trop rares bonnes années n’était plus compétitive et dès le XVIe siècle, et plus encore au XVIIe , des vignes furent arrachées. Au milieu du XVIIe siècle, le poète David Ferrand dans La Muse normande parlait du maigre rapport des vignes locales (« Mon vin vendu, ma vendange cueillie, il m’est pour tout resté un franc ou deux. » si bien que le vigneron préférait abandonner le métier. En même temps, l’hectare de vigne à Vernon qui aux XIIIe et XIVe siècles, valait deux fois plus cher que son homologue champenois perdait les deux tiers de sa valeur. Une sorte de résurrection du vignoble normand est survenue avec cette période que les historiens qualifient de « moderne » (de la fin du Moyen Âge à la Révolution) ; une modification presque totale de la sociologie des buveurs de vin a eu lieu : en effet le petit peuple des villes et des campagnes, les « gens du commun » qui jusqu’alors ne buvaient pas de vin - ou très exceptionnellement- se mirent à en consommer d’une façon régulière. Ce mouvement émerge lentement au XVIe siècle, se renforce au XVIIe et devient une déferlante au XVIIIe.
Les vignerons ont dû s’adapter aux exigences de la nouvelle clientèle qui voulait du vin - beaucoup de vin mais pas cher - et du vin rouge (non plus blanc car le vin rouge serait plus nourrissant et donnerait plus de force.) Ils ont planté des cépages nouveaux plus productifs, comme le gouais, mais sans tenir compte de la qualité, qui est rapidement devenue franchement médiocre ou pire encore ! Donner à boire aux centaines de milliers de Parisiens assoiffés a tout de même apporté une période de relative prospérité aux vignerons des vallées de l’Eure et de la Seine. La crise qui allait mener à la disparition de notre vignoble a commencé dès les années 1765-70 : quelques récoltes mauvaises - voire très mauvaises - alternant avec de brusques décrochements des prix liés cette fois à des récoltes surabondantes, comme celle de 1785, et surtout la concurrence de plus en plus forte des vins plus méridionaux - des vins bon marché, grâce à des rendements impensables en Normandie et grâce aussi à l’amélioration des transports routiers et fluviaux. Le coût du transport qui fut longtemps un lourd handicap pour des produits pondéreux comme le vin a baissé régulièrement jusqu’à devenir économiquement supportable : à la fin du XVIIIe siècle, la quasi-totalité du territoire viticole français, hormis le Languedoc pouvait expédier son vin et le vendre à Paris, grâce aux réseaux fluviaux.
Le coup fatal vint du chemin de fer quand le rail relia Béziers à Paris dès 1860, qui fut immédiatement inondé par les vins bon marché du Languedoc : presque instantanément nos vignerons perdirent leurs derniers débouchés.

La façon de faire du vigneron moderne - même de celui qui dit travailler « à l’ancienne » - n’a plus rien à voir avec celle des temps passés. Là où aujourd’hui le vigneron peut contrôler chaque étape de la vinification, celui d’autrefois dépendait totalement de facteurs extérieurs qu’il ne maîtrisait pas, la météo en tout premier. Souvent trop de fraîcheur, trop de pluies donnaient de médiocres récoltes – même certaines années aucune production. En plus, sauf rares années, ce vin, toujours trop peu alcoolisé ne passait pas l’été et devait être bu avant que ne viennent les chaleurs estivales et que ceux-ci ne tournent à l’aigre dès l’été. Le vin de mauvaise qualité ne devait pas être rare. Le ban des vendanges fut pourtant proclamé jusque vers 1910.

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N'hésitez pas à mettre vos commentaires. Des histoires autour des personnages plus ou moins illustres de ma généalogie, ne manquent pas, puisque je remonte sur certaines branches à 27 générations et l'an 1200.

18/07/2024

Je vous partage également le post "terre et mer" car il entre dans la thématique de ce week-end...

18/07/2024

Je vous partage à nouveau un post assez ancien, car ce week-end, l'accord se veut "mer et vin rouge". Petites règles à respecter sur des accords d'oppositions

17/07/2024

Réalisez vous même votre sélection de 10 x 5cl de whiskies où de rhums. Tourbés et non tourbés. A votre guise

11/07/2024

Un post qui vous explique comment apprécier vos cuvées d'Alsace pour vous procurer un maximum de bonheur !
Profitez en !

C'est (enfin) l'été! 🌞​
Le moment idéal pour partager les repas et barbecue entre amis.
👉​Voici nos conseils pour un service vin "optimal"...

🥂 Utiliser le bon verre est essentiel pour apprécier tous les arômes et saveurs...
Vins Blancs : Privilégiez des verres "tulipe" pour concentrer les arômes.
Vins Rouges : Optez pour des verres ronds et larges, pour aérer le vin et libérer ses arômes
Et pour les bulles? Nos crémants s'épanouissent dans des flûtes pour apprécier leur fine effervescence.

🌡️ La température de service influence grandement l'expression des arômes.
Nos Blancs : Servez-les entre 10°C et 12°C pour conserver leur fraîcheur
Le Pinot Noir : Tempérez-le à 14°C-16°C pour équilibrer les tanins, apprécier ses arômes subtils . Si c'est un Pinot Noir Rosé (vin du moment il s'appréciera à 8°C-10°C
Les Crémants : Rafraîchissez-les à 6°C-8°C pour une effervescence parfaite.

🍽️ Et côté accords Gastronomiques?
Rien de tel que de sublimer vos mets avec nos vins appropriés...

🍇Riesling : Parfait avec des fruits de mer, des poissons grillés,volailles,
fromages frais
🍇 Pinot Gris : Sublime avec des viandes blanches, des plats en sauce et des fromages à pâte mi cuite.
🍇 Gewurztraminer : Idéal pour les plats épicés, des fromages forts et des desserts chocolatés.
🍇Pinot Noir : Excellent avec les viandes rouges et blanches grillées, et les fromages affinés.
🍇Crémant d'Alsace : Parfait à l'apéritif, avec des fruits de mer ou des desserts légers aux fruits rouges.

🌟 Vous voilà prêts pour assurer votre prochain apéro/repas !
Nos vins bio sont le reflet de notre terroir et de notre engagement envers la nature. Découvrez-les sur notre boutique en ligne (lien en bio), venez les déguster au domaine.

10/07/2024

JEU DES ACCORDS : Sauriez vous marier les whiskies aux mets et les mets aux whiskies ?
Voici le sixième sur les 8 accords de la thématique "100 Proof" de notre "Odyssée des Sens"
Embarquez pour une odyssée des sens où chaque whisky est une escale, chaque met une découverte. Laissez vous guider par le fil d’Ariane des arômes et des saveurs, tissant ensemble une tapisserie gustative.
Au fil des posts précédents, j'ai essayé d'être ludique et pédagogique, afin de vous apporter de "l'information", à propos de ce qu'il est intéressant de connaitre lorsque l'on déguste un spiritueux de qualité.
Je suis toujours étonné de constater que les posts à caractère instructif, ne suscitent ni commentaires, ni adhésions. C'est pourtant là le but de la communication; c'est d'obtenir une base d'échange enrichissante pour tous, sinon "c'est des niaiseries, des Osties d'conneries".

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L’Éclat du Crépuscule : Lumière et Ombres
Alors que le jour décline, le Glentauchers 11 ans capture l’éclat du crépuscule. L’Ananas Victoria caramélisé est l’ombre qui danse avec la lumière, un ballet céleste qui enchante nos yeux et nos papilles.

Glentauchers 11 ans Oloroso Sherry 57.1% - Signatory Vintage
et Ananas Victoria caramélisé maracuja en Pavlova, brisure de Shortbread écossais et crème de fromage frais citronnée et zestée

L'art de la dégustation du whisky est une quête de perfection où chaque élément joue un rôle crucial pour enrichir l'expérience. Le Glentauchers 11 ans Oloroso Sherry 57.1% - Signatory Vintage, avec son profil puissant et charpenté, aux arômes de chocolat, de café torréfié et de noix, invite à une exploration gustative riche et complexe. Pour accompagner ce nectar des dieux, il convient de choisir un mets qui complète et met en valeur ses notes distinctives.
GLENTAUCHERS
Fondée en 1898, à l’aube de la plus grande crise qu’ait connue l’industrie du whisky au 19ème, Glentauchers est restée sa vie durant dans l’ombre des blended scotch et plus particulièrement du blend Buchanan et plus t**d de Black & White. Interrompant sa production au cours des deux guerres mondiales, elle fut définitivement fermée en 1985. En 1989, elle est rachetée par le groupe Allied Domecq (Ballantine’s) avant de rejoindre le groupe Pernod-Ricard en 2005. Si une version officielle apparut sur le marché au cours des années 90, rares sont les mises en bouteilles de ce single malt. Les seules disponibles sont le fait de négociants dont Gordon & MacPhail ainsi que Signatory Vintage.

Le Glentauchers 11 ans Oloroso Sherry 57.1% - Signatory Vintage est un single malt qui se distingue par son caractère puissant et charpenté. Voici quelques-unes de ses caractéristiques :
• Chocolat et Café Torréfié : Des notes gourmandes et intenses.
• Fruits à Noyau et Sirop d’Érable : Une douceur fruitée et légèrement sucrée.
• Épices Boisées : Une touche épicée qui ajoute de la profondeur.
• Praliné au Chocolat et Caramel au Beurre Salé : Des vagues crémeuses et riches en bouche.
• Chêne Grillé : Une note boisée qui rappelle le vieillissement en fût.

L’accord gustatif avec l’Ananas Victoria Caramélisé Maracuja en Pavlova et brisure de Shortbread écossais crème de fromage frais citronnée et zestés et le Glentauchers 11 ans Oloroso Sherry, est une symphonie de saveurs.
Les notes de chocolat et de café torréfié (Moka) du whisky se marient parfaitement avec la douceur caramélisée de l’ananas et la fraîcheur acidulée du maracuja. La texture crémeuse du praliné et du caramel au beurre salé dans le whisky complète la légèreté de la Pavlova et la crème de fromage frais. La finale riche et charpentée avec des touches de noix et de cacao s’accorde avec la brisure de Shortbread, offrant une expérience gustative riche et complexe.
Cet accord est une célébration des saveurs sucrées et des textures variées, où le whisky et le dessert se complètent pour créer une harmonie en bouche. Une dégustation aussi délicieuse qu’inoubliable car les accords "Whisky er Met" ont un rôle méconnu de fusionner les saveurs entre-elles et de les transcender.

Vous me boirez plus votre dram préféré de la même manière.

09/07/2024

JEU DES ACCORDS : Sauriez vous marier les whiskies aux mets et les mets aux whiskies ?
Voici le cinquième nectar sur les 8 accords de la thématique "100 Proof" de notre "Odyssée des Sens"
Embarquez pour une odyssée des sens où chaque whisky est une escale, chaque met une découverte. Laissez vous guider par le fil d’Ariane des arômes et des saveurs, tissant ensemble une tapisserie gustative.
Au fil des quatre précédents posts, je vous présenté la notion de "100 proof", de "l'affinage" et des bienfaits des "embouteilleurs indépendants" dans l'offre de votre spiritueux préféré.
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Aujourd'hui, je vais resté sobre en évoquant simplement les accords Whiskies et Mets.
S'il n'existe pas de tradition écossaise qui utilise du whisky dans les recettes, hormis la fameuse "panse de brebis farcie", le haggis et nous pouvons affirmer haut et fort qu'il n'existe pas plus de traditions qui suggère d'utiliser les plus banals des jus vendus en flasques, de Kirsch, Cognac, Madère et autres alcools colorés.
Il ne viendrait pourtant à l'idée de personne d'utiliser un quelconque Préfontaine pour faire un Coq au Vin, ou un Kiravi pour réaliser un Boeuf Bourguignon.

N'étant pas adepte du flambage, je reste réservé sur l'utilisation du whisky en marinade qui cuit la chair rapidement et déstructure la fibre, je leur préfère un déglaçage, où une injection dans une belle viande pendant la période de maturation.
Un simple brossage, après cuisson, ou une vaporisation sur une salade ou un velouté peuvent se montrer très efficace.
Toutefois, n'utilisez que des whiskies réduits, mais pour la part, le mariage les plus remarquable reste le suivant :
" D'un côté l'assiette, de l'autre, le verre de dégustation"
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Vous l'aurez compris, tout comme pour vos Grands Vins, c'est dans le verre que vous obtiendrez le meilleur de votre cher spiritueux.

Le Voyage Intérieur : Réflexion et Profondeur
Le Bunnahabhain Stoaisha 10 ans nous invite à un voyage intérieur, une quête de vérité. Les ravioles de Pélardon et betteraves sont le miroir de notre âme, une réflexion sur la complexité de l’être.

Le Bunnahabhain Stoaisha 10 ans Oloroso Sherry 57.1% - Signatory Vintage et un Pélardon et betteraves en ravioles, pomme granny et mayonnaise de betterave au balsamique

Quels mets raffinés pour accompagner la dégustation d'un Bunnahabhain Stoaisha 10 ans Oloroso Sherry 57.1% - Signatory Vintage

Lorsque l'on parle de whisky, et en particulier d'un spécimen aussi exquis que le Bunnahabhain Stoaisha 10 ans Oloroso Sherry, il est essentiel de choisir un accompagnement qui complète et rehausse les saveurs complexes de ce spiritueux. Ce whisky, avec son profil riche et fumé, ses arômes de tourbe, de fruits secs et de chocolat, appelle des mets qui peuvent tenir tête à son intensité.
Le Bunnahabhain Stoaisha est un whisky d’Islay qui se distingue par son caractère intensément tourbé et fumé. Voici quelques-unes de ses caractéristiques :
• Profil Fumé et Riche : Des arômes dominants de tourbe et de fumée.
• Notes de Fruits Secs : Raisins, figues et dattes apportent une richesse aromatique.
• Chocolat Noir : Une touche gourmande qui s’ajoute à la complexité du whisky.
• Texture Huileuse : Une sensation en bouche pleine et enveloppante.
• Finale Longue et Chaleureuse : Persiste sur des notes de tourbe, fruits secs et tabac brun.

L’accord gustatif avec le Pélardon et les betteraves en Ravioles, pomme granny et mayonnaise de betterave au balsamique, est un mariage de saveurs audacieux. Le caractère fumé et les notes de chocolat noir du whisky compléteront la douceur terreuse des betteraves et la fraîcheur acidulée de la pomme granny.
La texture huileuse du whisky se marie bien avec la consistance crémeuse du Pélardon, tandis que la finale longue et chaleureuse du whisky fait écho aux nuances subtiles du caramel balsamique.
Cet accord est une exploration des contrastes et des complémentarités, où la richesse du whisky se mêle harmonieusement aux saveurs délicates et variées du plat. Une expérience culinaire qui se veut aussi intrigante qu’enrichissante.

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Revenons sur la distillerie Bunnahabhain, car c'est la distillerie d'Islay qui avait abandonné le caractère tourbé à ses whsikies. Elle est située à Port Askaig, sur l’île d’Islay, en Écosse. Elle a été fondée en 1881.
La personnalité de Bunnahabhain est majoritairement connue pour son caractère doux et légèrement tourbé. Il offre une saveur maritime, avec des notes de fruits et d’épices. Contrairement à la plupart des whiskies d’Islay, les whiskies de Bunnahabhain sont généralement non tourbés.

Embouteillages officiels : Bunnahabhain a une gamme de whiskies, dont le 12 ans, 18 ans, 25 ans, 30 ans et 40 ans. Ils ont également des éditions spéciales comme le Stiuireadair et le Toiteach A Dhà. Les whiskies sont principalement vieillis en fûts de chêne américain et européen assaisonnés au sherry.

Embouteillages indépendants : Il existe plusieurs embouteillages indépendants de Bunnahabhain, y compris ceux de That Boutique-y Whisky Company, Douglas Laing & Co, et Duncan Taylor et Singantory Vintage.

Outre les embouteilleurs indépendants qui mettent en valeur les jus de Bunnahabhain, le stratégie de la distillerie permet d'élaborer des éditions spéciales, de caractères multiples (ce qui est plutôt rare) :
Moine : Bunnahabhain Moine est un whisky tourbé. “Mòine” signifie tourbe en gaélique. Il y a eu plusieurs éditions de Moine, y compris une édition spéciale pour Fèis Ìle 2022 qui a été finie dans des fûts de vin blanc hongrois Tokaji. Il offre des arômes de fruits et d’épices, avec une présence notable de tourbe. Le nez est décrit comme ayant des notes de mer, de sucre brûlé et d’huile de moteur
Staoisha : Bunnahabhain Staoisha est une autre expression tourbée et huileuse de Bunnahabhain. Il a été vieilli en fûts de Sherry Oloroso pendant 10 ans et fait partie de la série 100 Proof de Signatory Vintage. Staoisha est le nom d’un lac situé à quelques kilomètres de la distillerie, au cœur des tourbières de l’île
Stiuireadair : Bunnahabhain Stiuireadair est vieilli en fûts de sherry. Il a un profil à la fois crémeux et maritime, avec des notes de caramel de noix, de fruits secs et de légères notes d’épices. Le nez est décrit comme étant fumé avec de riches notes de chêne et de sherry.

Toiteach A Dhà : Bunnahabhain Toiteach A Dhà est un whisky tourbé. Son nom signifie « fumé » en gaélique. Son vieillissement dans des fûts de bourbon et de sherry se traduit par une délicate douceur du sherry, des arômes d’agrumes fruités et un fumé agréable avec des arômes côtiers subtils et des épices chaudes.
Chacun de ces whiskies a ses propres caractéristiques uniques, ce qui fait de Bunnahabhain une distillerie très diversifiée.