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13/02/2018

En visite ce lundi à Hassi Messaoud, le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a déclaré : «J’ai constaté, depuis ma nomination à la tête de Sonatrach, qu’il y a trop de division au sein du groupe entre les divisions, les directions, les vice-présidents, etc. Cette situation doit changer pour la bonne marche de l’entreprise.»

Le PDG de Sonatrach a fait part aussi de sa volonté de moderniser le groupe pour traiter d’égal à égal avec les partenaires étrangers.

M. Ould Kaddour inaugurait officiellement ce matin une station de pompage de GPL, une unité du système de transport par canalisation attribuée en mai 2013 au groupement ABB\Sarpi pour un montant de 7 milliards de dinars. Le PDG de Sonatrach a également visité un projet de station de pompage SP1 de l’oléoduc OB1 Haoud El Hamra-Béjaïa, dont la réalisation a été confiée en avril 2016 à la société chinoise CPECC et dont la mise en service devrait intervenir en octobre 2018. La station devrait assurer l’évacuation de pétrole brut depuis le centre de stockage de Haoud El-Hamra jusqu’au terminal marin de Béjaïa. Il s’agit de sécuriser l’alimentation de la région Centre en pétrole – notamment la raffinerie d’Alger et la future raffinerie de Biskra – et d’assurer l’export au niveau de Béjaïa. D’autres projets figurent dans le programme de la visite du PDG de Sonatrach, qui se poursuit à Hassi Messaoud.

El Watan du 11/02/2018Début d’exploitation du gaz de schisteL’Algérie a commencé à exploiter le gaz de schiste, selon le...
11/02/2018

El Watan du 11/02/2018

Début d’exploitation du gaz de schiste

L’Algérie a commencé à exploiter le gaz de schiste, selon les propos jamais démentis de la députée française Muriel Ressiguier qui s’est exprimée le 23 janvier dernier sur cette importante question étroitement liée au projet de gazoduc (STEP) qui reliera l’Algérie à la France via l’Espagne en perspective du grand marché européen de l’énergie dont le chantier sera très prochainement lancé.

L’information de la députée de France Insoumise est certainement fondée car l’Algérie dont les réserves exportables sont gravement siphonnées par une consommation locale particulièrement «gazivore» court le risque de ne plus pouvoir honorer ses engagements commerciaux faute de stocks exportables.

Considérée comme le troisième plus gros détenteur mondial de réserves de pétrole et de gaz de schiste, l’Algérie n’a évidemment pas l’intention de mettre longtemps en veilleuse cette chance de reconstituer sa rente d’hydrocarbures que les gisements traditionnels ne parviennent pas alimenter à hauteur des besoins financiers d’un pays qui continue, en dépit du déclin des prix des hydrocarbures, à dépenser sans compter.

Les engagements commerciaux de Sonatrach poussent également la compagnie à chercher les quantités objets de commandes fermes là où elles se trouvent. Et les réserves prouvées enfermées dans les schistes en offrent la meilleure opportunité, notamment quand leur exploitation est épaulée par des compagnies américaines très compétentes en la matière.

Une éventualité à ne pas du tout écarter et que présagent largement les propos qu’a récemment tenu le PDG de Sonatrach lors de sa toute récente visite au Etats-Unis. L’opposition des populations du Sud algérien à ce type d’exploitation qui pourrait mettre en péril l’environnement et notamment les nappes hydrauliques ne semble, du reste, plus faire obstacle au gouvernement algérien décidé à entamer au plus tôt l’exploitation. Et il n’en a, en réalité, pas le choix.

Stagnation de la production et boom de la demande locale

Siphonnés par la consommation locale qui explose sous les effets de la demande sociale et industrielle, les stocks de gaz naturel et de pétrole exportables pourraient en effet descendre, dès l’année 2020, à des niveaux si bas qu’ils pourraient compromettre les engagements commerciaux de Sonatrach.

A la vitesse où va la consommation domestique de gaz naturel (8% de plus de MTP sont soustraits chaque année à la production globale), il est à craindre que la production nationale de gaz naturel suffise à peine à couvrir la demande intérieure qui croît à un rythme exponentiel pour les raisons évoquées plus haut.

Le doute sur l’avenir industriel et commercial du gaz algérien est en effet de mise chez pratiquement tous les experts en hydrocarbures qui pronostiquent, chiffres à l’appui, que la production algérienne de gaz, qui stagne depuis ces dix dernières années entre 55 et 60 milliards de m3, suffira à peine à couvrir la demande intérieure à un très proche horizon. Si la tendance venait à se maintenir en son état actuel, il y a fort à craindre que les quantités exportables soient, à plus ou moins court terme, réduites à la portion congrue.

De quoi inquiéter les plus gros clients de Sonatrach, dont certains (France et Italie selon les médias français) auraient eu déjà, en 2015, un avant-goût en matière de rupture d’approvisionnement. L’avis du Conseil national de l’énergie (CNE) sur l’avenir de cette filière en perdition est attendu depuis plusieurs années mais cette instance, que seul le président de la République est habilité à convoquer, n’a jamais siégé depuis sa création en avril 1995.

Vu l’état de santé du chef de l’Etat, tout porte à croire qu’elle ne se réunira jamais, obligeant le pays à se contenter de quelques décisions ponctuelles prises conjoncturellement en Conseil des ministres.

La crise qui se profile et qui ira crescendo tout au long des toutes prochaines années est pourtant déjà apparente ne serait-ce qu’à travers les quantités de plus en plus importantes de gaz soustraites aux réserves exportables afin de pourvoir à une demande intérieure qui explose sous les effets conjugués de la croissance démographique, de la distribution de gaz de ville dans pratiquement toutes les agglomérations urbaines et de l’alimentation d’équipements industriels énergétivores réalisés au cours de la décennie (usines de dessalement d’eau de mer, usines d’aluminium, centrales électriques, etc.) qui absorbaient en 2014 déjà environ 30% de la production nationale de gaz, toutes catégories confondues.

Il y a vraiment de quoi s’inquiéter de ce boom de la consommation locale qui, de surcroît, intervient dans un contexte de stagnation de la production qui contraint à puiser dans les réserves exportables, réduisant d’autant nos recettes d’hydrocarbures déjà lourdement affectées par le déclin des prix internationaux. Les spécialistes estiment à environ 8% de plus la part de production de gaz soustraite chaque année à l’exportation pour être consommée à très bas prix en Algérie.

A ce rythme, les économistes estiment que l’offre exportable ne sera plus que de 10 milliards de m3 en 2030. Les clients traditionnels de Sonatrach ont donc de bonnes raisons de s’inquiéter et à chercher des solutions de rechange qui pourraient nuire au fournisseur algérien.

Une étude datée de mai 2014 avait, par ailleurs, déjà jeté attiré l’attention en affirmant, chiffres à l’appui, que la consommation locale de gaz naturel est passée de 10 à 37 MTP entre 1999 et 2012, période qui correspond heureusement à un bond de la production d’hydrocarbures, rendu possible par la loi sur les sociétés mixtes et le partage de production qui avait permis à de nombreuses compagnies étrangères de découvrir et d’exploiter de nouveaux périmètres.

Le pic jamais égalé de 60 milliards de m3 de gaz naturel avait même été atteint précisément à cette période, avant de redescendre à un niveau beaucoup plus bas durant ces toutes dernières années. Cette tendance a, comme on le redoute, de bonnes chances de perdurer, voire même de s’exacerber en raison de l’épuisement de certains puits, de l’insuffisance de découvertes de grands gisements et de l’absence de partenaires étrangers, dissuadés par la formule du 51/49 et, bien entendu, la modicité du prix des hydrocarbures actuel.

Les gaz non conventionnels à la rescousse

Cette baisse drastique de l’offre de gaz exportable en contexte de stagnation de la production, aussi bien à l’amont qu’à l’aval, ne manquera évidemment pas d’impacter négativement le niveau des recettes en devises. Le prix du baril de pétrole qui sert de référence à celui du gaz ne permettra, à titre d’exemple, de n’empocher qu’environ 25 à 26 milliards de dollars en 2019, si ce dernier venait à se stabiliser, comme c’est depuis quelques semaines le cas, aux environs de 70 dollars.

Ce phénomène de régression des quantités à exporter affectant aussi bien le pétrole que le gaz, il est à craindre que la baisse des offres destinées aux marchés étrangers réduise considérablement le niveau des recettes en devises et, conséquemment, celui de la fiscalité pétrolière qui représente une part importante du budget de l’Etat.

C’est dire à quel point le problème est grave et recommande d’agir au plus tôt pour relancer tous azimuts la production, aussi bien gazière que pétrolière tout en développant parallèlement d’autres sources d’énergies (solaire, éolienne et autres) destinées à la consommation locale.

Il faudrait tout de même être prudent sur le volume des investissements à promouvoir pour booster la production de gaz, car un sérieux risque de mévente pourrait surgir à terme à la faveur des nouvelles découvertes d’hydrocarbures dans de nombreux pays du monde, des exploitations de pétrole et gaz de schiste et des grands programmes d’énergies alternatives que pratiquement tous les clients traditionnels de l’Algérie (Espagne, France, Italie) ont lancés.

Il faut ajouter à cette crainte celle encore plus sérieuse de la concurrence de gros producteurs de gaz comme la Russie, le Qatar et bientôt l’Iran et l’Australie qui mettront incessamment sur le marché européen de grandes quantités de gaz liquéfié à moindres prix.
Jusque-là sécurisée par ses contrats à long terme à prix stables, l’Algérie devra reconsidérer cette situation confortable qui a longtemps prévalu pour des raisons historiques, en se conformant comme tous ses concurrents aux prix et aux clauses contractuelles universelles.

C’est par conséquent toute la stratégie de production et de commercialisation des hydrocarbures, en général, et du gaz naturel en particulier, qu’il faudrait repenser afin de l’adapter aux grands bouleversements qui affectent aussi bien le marché local que les marchés extérieurs.

Soucieuses de maintenir leurs recettes d’hydrocarbures à un niveau acceptable, les autorités algériennes sont à l’évidence tentées par la solution à court terme que procure l’exploitation non conventionnelle. Avec l’aide des Américains, les choses pourraient aller très vite et dans la discrétion pour éviter d’éventuelles réactions des populations environnantes, comme ce fut le cas à In Salah durant pratiquement toute l’année 2015.

11/02/2018

Sonatrach "appartient totalement et pour toujours à l'Etat algérien"

HASSI R'MEL (LAGHOUAT)- Le groupe Sonatrach "appartient totalement et pour toujours à l'Etat algérien", a affirmé jeudi à Hassi R'mel son P-dg, Abdelmoumen Ould Kaddour.

"Le groupe Sonatrach appartient à 100% à l'Etat et appartiendra toujours à 100% à l'Etat et il n'y a pas de négoce dans cela", a indiqué le premier responsable du groupe à la presse en marge d'une visite de travail à Hassi R'mel.

Suite à l'entretien accordé lundi dernier par le vice-président Activité Exploration et Production de Sonatrach, Salah Mekmouche, à une émission de la radio nationale, Sonatrach avait alors démenti formellement l'information relayée dans certains médias selon laquelle Sonatrach serait en discussions avec des partenaires pour céder des parts de l'entreprise ainsi que le changement de contrôle de certaines de ses filiales.

A ce propos, M. Ould Kaddour a expliqué à la presse que Sonatrach travaille avec des partenaires et partage les risques liés aux investissements.

"C'est une stratégie économique (...) nous essayons de ramener des partenaires pour partager le risque avec eux. C'est du business. Mais de là, à céder des champs ou autres, nous n'en avons jamais parlé", a-t-il soutenu en affirmant que les propos de M. Mekmouche avaient été totalement déformés.

Pour le P-dg de Sonatrach, faire participer un partenaire dans la prospection et le développement d'un champ comporte l'avantage de l'accès à la technologie et à des fonds.

Approvisionnement prochain de la Tunisie en gaz naturel algérienLe Premier ministre Ahmed Ouyahia a annoncé jeudi à Saki...
11/02/2018

Approvisionnement prochain de la Tunisie en gaz naturel algérien

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a annoncé jeudi à Sakiet Sidi Youcef (Tunisie) qu'il sera procédé prochainement à l'approvisionnement de la Tunisie en gaz naturel algérien.

"Le gaz algérien pourrait alimenter quatre région frontalières tunisiennes y compris Sakiet Sidi Youcef et cela pourrait avoir lieu vers fin 2018", a précisé M.Ouyahia dans une conférence de presse animée après qu'il ait présidé avec son homologue tunisien, Youcef Chahed les cérémonies commémoratives du 60éme anniversaire du bombardement par l'armée coloniale de Sakiet Sidi Youcef.

Après avoir évoqué les échanges commerciaux entre les deux pays atteignant annuellement les milliards de dollars, il a considéré qu'il fallait davantage de temps pour que les chantiers de coopération dans tous les domaines deviennent "à la hauteur des aspirations des deux peuples".

De son côté, le Premier ministre tunisien a relevé que les évènements de Sakiet Sidi Youcef avaient uni les deux peuples et cette occasion a été saisie aujourd'hui pour discuter de "questions importantes dont la coopération économique entre les deux pays" qui, a-t-il soutenu, "n'a pas encore atteint le niveau de la coopération politique entre les deux pays".

Insistant sur l'importance de développer les zones frontalières entre les deux pays, Youcef Chahed a fait état d'une réflexion pour mettre sur pied des comités qui se réunissent dans les wilayas frontalières renfermant des potentialités dans divers domaines dont l'agriculture et le tourisme.

Le Premier ministre tunisien a indiqué que les discussions d'aujourd'hui en présence du ministre tunisien de la Défense et des ministres de l'Intérieur algérien et tunisien ont également porté sur les échanges de coordination sécuritaire dans la lutte contre le terrorisme qui, a-t-il relevé, représente un défi commun aux deux pays.

Il a également considéré qu'il fallait "promouvoir les relations entre les deux pays et penser à créer des zones de libre échange". APS

11/02/2018

Dernières Infos d'Algérie

Les subventions des carburants pourraient être supprimées dès 2019

DIA-10 février 2018: Décidément, on n’arrête pas d’alarmer les Algériens en ne leur annonçant que des mauvaises nouvelles. Le ministre des Finances Abderrahmane Raouia qui se trouve à Dubaï, a indiqué que les subventions des carburants pourraient être supprimées dès 2019.
En ce sens, le Premier ministre Ahmed Ouyahia avait déjà expliqué, lors de sa dernière conférence de presse, que le prix réel de l’essence est de près de 800 DA le litre. Si les déclarations de Raouia se concrétisent, les prix des carburants vont être multipliés par près de 20 fois. L’augmentation des prix des carburants influeront directement sur les prix de l’électricité et des transports notamment.
Le ministre des Finances a également fait savoir qu’à compter de l’année 2020, le gouvernement arrêtera l’ensemble des subventions. Les Algériens achèteront le lait, le pain, la semoule et la farine qui sont actuellement subventionnés, à leurs prix réels.
P*s encore, le ministre a annoncé que l’Algérie pourrait recourir à l’endettement extérieur, c’est-à-dire qu’il annonce le retour de l’Algérie au FMI avec tout ce que cela suppose comme restructuration économique, fermetures des entreprises et augmentation du chômage avec la perte des emplois.
La directrice générale du FMI a déjà reproché à l’Algérie sa politique économique et a proposé de réduire le recrutement dans les administrations et à revoir à la baisse les salaires des fonctionnaires.
Raouia qui alarme les Algériens n’a pas évoqué l’impôt sur la fortune qui n’a pas été inscrit à la loi des finances de 2018. Il n’a pas évoqué les dépenses faramineuses dans les résidences d’Etat où tout est pris en charge. Il s’attaque au simple citoyen qui n’est pas responsable de la crise économique dans laquelle est plongé le pays, alors que l’Algérie jouissait de réserves de change qui ont été dilapidées jusqu’à plonger le pays dans la crise.
Le renoncement aux subventions est contraire au programme du président de la République, lequel s’inspire de la Déclaration du 1er-Novembre 1954 qui consacre la sociale démocratie en Algérie où les couches les plus démunies doivent être soutenues et protégées. Il se trouve qu’avec les augmentations tous azimuts des prix et l’érosion du pouvoir d’achat, c’est pratiquement tous les Algériens qui sont démunis, la couche sociale moyenne s’appauvrissant de jour en jour.

El Watan du 06/02/2018SONATRACH: vers la cession de certaines filiales?«La rente pétrolière est constituée de fiscalité ...
07/02/2018

El Watan du 06/02/2018

SONATRACH: vers la cession de certaines filiales?

«La rente pétrolière est constituée de fiscalité qui est exactement la même quel que soit le pourcentage de Sonatrach, parce que la compagnie nationale paye des impôts comme tout le monde, qu’elle ait 51% ou seulement 35% dans un projet ne changera rien à la recette fiscale qui est la même.»

Sur autorisation de Monsieur le ministre, on pourra négocier des cessions de parts de Sonatrach ou carrément un changement de contrôle de certaines entités ici en Algérie.» Une déclaration pour le moins confuse faite hier sur les ondes de la Radio Chaîne 3 par Salah Mekmouche, vice-président exploration et production à Sonatarch, mais qui a eu l’effet d’un séisme. Que voulait bien insinuer M. Mekmouche, va-t-on oser ouvrir le capital de Sonatrach, ou bien ouvrir la voie à une privatisation des filiales de la compagnie ?

Dans cette phrase à la fois porteuse de confusion et annonciatrice d’un nouveau virage qu’on compte prendre dans la gestion du secteur, ce responsable de Sonatrach, et en évoquant la prochaine révision de la loi sur les hydrocarbures, semble suggérer que dans l’objectif d’attirer davantage de partenaires, l’Algérie est prête à renoncer, du moins dans le secteur des hydrocarbures, à la règle des 51/49 exigeant la majorité à la compagnie nationale dans les contrats d’association.

«La révision actuelle est restrictive, nous avons écouté l’avis de nos partenaires et on en a tenu compte», affirme le vice-président de Sonatrach, en précisant que la révision de la loi touchera à tous les aspects et bien sûr à la fiscalité.

Longtemps décriée par les compagnies étrangères, la règle des 51/49 adoptée en 2008 et censée protéger les intérêts de la compagnie nationale, a eu pour effet de créer un frein à l’investissement étranger. C’est en tout cas l’appréciation qui est faite aujourd’hui de ce qui était présenté il y a quelques années comme une mesure de sauvegarde de la souveraineté nationale.

Si la cession des parts de Sonatrach sur certains contrats est déjà autorisée par la loi, ce qui ne l’est pas encore est de renoncer à l’obligation d’avoir la majorité dans tous les projets d’exploration, c’est-à-dire 51%. Est-ce qu’il s’agira avec la nouvelle révision d’effectuer un retour aux dispositions de la loi 86/14 qui régissait le secteur, ou bien va-t-on introduire d’autres mesures tenant compte des nouvelles donnes du marché ?

«L’ancienne loi 86/14 n’obligeait pas Sonatrach à avoir la majorité, elle était libre d’avoir la minorité de blocage qui était de 35% et on pouvait monter jusqu’à 45 ou 60% des parts dans certains projets, cela dépendait de l’importance du projet, de son volume de financement, de l’intérêt de la compagnie nationale et d’autres paramètres», explique l’ancien PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, contacté hier. «Si on revient à cette loi, alors ce sera un renoncement à la règle des 51/49 dont, à mon avis, on en avait fait un dogme», note notre interlocuteur.

D’ailleurs, dit-il, «les anciens contrats concernant tout ce qui est produit à Hassi Messaoud, Ourhoud, Berkine, etc. sont sous le coup de la loi 86/14», c’est-à-dire que ce sont des contrats non concernés par la règle des 51/49. Abledmadjid Attar rassure que le changement de cette règle ne touchera pas aux intérêts de l’Etat. «Pour les projets en associations tombant sous la règle des 51/49, le résultat sera le même pour l’Etat, s’il y a renoncement à cette règle.

La rente pétrolière est constituée de fiscalité qui est exactement la même quel que soit le pourcentage de Sonatrach, parce que la compagnie nationale paye des impôts comme tout le monde, qu’elle ait 51% ou seulement 35% dans un projet ne changera rien à la recette fiscale qui est la même», précise encore notre interlocuteur.

Et de se rappeler qu’autrefois, quand Sonatrach avait 35% dans un projet, cela ne gênait pas du tout ses intérêts puisqu’il y avait des règles la protégeant, dont celle de l’exigence au partenaire étranger de ne pas prendre plus de 49% de la production par année, et ce, quel que soit le pourcentage de parts qu’elle a dans le contrat.

Le vice-président exploration et production a, par ailleurs, rassuré lors de son passage à la radio, les clients européens de Sonatrach. La compagnie pétrolière nationale continuera à miser sur l’Europe où elle compte de gros clients et espère en avoir d’autres. C’est son affirmation qui tranche avec le ton critique tenu par le PDG de Sonatrach à partir de Huston contre les Européens accusés de durcir les voies d’accès au gaz algérien sur le vieux continent.

Salah Mekmouche a tenu, dans ses déclarations d’hier, à calmer les esprits des uns et des autres en notant que Sonatrach «restera sur l’Europe» et tentera même de gagner de nouveaux clients du Vieux Continent, notamment à l’est de la Méditerranée et où les gazoducs algériens n’arrivent pas. M. Mekmouche précise encore que ceci n’empêchera pas Sonatrach de décrocher d’autres marchés ailleurs et dans d’autres continents, d’où l’acquisition de deux méthaniers pour une autre voie de transport du GNL.

«L’Algérie a une vision à moyen et long termes pour essayer de préserver ses parts de marché existants, notamment en Europe, et l’autre part de GNL transportable par bateaux qui ira le plus loin possible, notamment en Asie, en Afrique et en Amérique latine», explique le responsable de Sonatrach. «C’est une compétition du GNL qui va s’annoncer dans quelques années et dont on voit les prémices aujourd’hui», indique M. Mekmouche. Quant à la renégociation des contrats à long terme avec les partenaires étrangers, Salah Mekmouche souligne que quand un contrat arrive à son terme, il est tout à fait normal de le renégocier en vue des nouvelles donnes.

APS Mardi, 06 Février 2018 Rencontre Guitouni-SG du Forum des exportateurs de gaz sur l'institut de recherche du gaz en ...
07/02/2018

APS Mardi, 06 Février 2018

Rencontre Guitouni-SG du Forum des exportateurs de gaz sur l'institut de recherche du gaz en Algérie

Le ministre de l’Energie, M. Mustapha Guitouni, s’est entretenu mardi à Doha (Qatar) avec le secrétaire général du Forum des pays exportateurs de gaz (Gas Exporting Countries Forum-GECF), M. Yury P. Sentyurin, sur le projet de mise en place de l’institut de recherche du gaz du GECF en Algérie, a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué.

Durant cette entrevue, les deux parties ont ainsi examiné la feuille de route élaborée par le GECF en vue de mettre en oeuvre la décision d’implémenter l’institut de recherche du gaz en Algérie dans les meilleurs délais.

Pour rappel, lors de la 19ème réunion du GECF tenue en octobre dernier à Moscou et sur proposition de l'Algérie, les membres de ce Forum avaient décidé de la création de l'Institut de recherche du gaz du GECF en Algérie.

Lire aussi: Guitouni: la réussite des objectifs de développement durable tributaire de l’accès à l’énergie

Cette décision a été entérinée lors du sommet des Chefs d’Etat du GECF tenu en Bolivie en novembre 2017.

Par ailleurs, M. Guitouni et le secrétaire général du GECF ont discuté des objectifs stratégiques de ce Forum et des mécanismes à mettre en place en vue d’assurer aux pays membres la possibilité de planifier et de gérer, de façon autonome, le développement, l'utilisation et la conservation des ressources en gaz.

Le ministre a alors insisté, à ce propos, sur la nécessité de faire du GECF "une véritable force de proposition, d’expertise et de conseil en faveur de l’industrie gazière".

Il a également insisté sur la nécessité de favoriser le dialogue entre les producteurs de gaz et les pays consommateurs "afin d’assurer la stabilité et la transparence du marché gazier et un prix équitable pour l’ensemble des intervenants sur la chaîne gazière", précise le communiqué.

Le GECF est une organisation intergouvernementale créée lors de la 8ème session du Forum informel des mêmes pays, tenue à Moscou en décembre 2008.

Il est actuellement composé de 12 pays membres, en l’occurrence l’Algérie, la Bolivie, la Guinée équatoriale, l’Egypte, l’Iran, la Libye, le Nigéria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago, les Emirats Arabes Unis et le Venezuela, ainsi que de 7 pays observateurs, à savoir l’Irak, le Kazakhstan, la Norvège, Oman, les Pays-Bas, le Pérou et Azerbaïdjan.

Le GECF regroupe ainsi des pays qui, ensemble, détiennent plus des deux-tiers des réserves gazières de la planète

L'Italie veut des relations énergétiques durables avec l'AlgérieL'Italie veut des relations énergétiques durables avec l...
07/02/2018

L'Italie veut des relations énergétiques durables avec l'Algérie

L'Italie veut des relations énergétiques durables avec l'Algérie notamment en matière d'approvisionnements en gaz, a affirmé lundi à Alger l'ambassadeur d’Italie en Algérie, Pasquale Ferrara.

"Comme il s'agit d'un investissement très important, les entreprises dans le secteur de l'énergie cherchent par définition une relation durable dans le temps. J'ai beaucoup de confiance que les négociations en cours (concernant les contrats de livraison du gaz arrivant à terme) vont produire un bon résultat", a déclaré M. Ferrara en marge d'une rencontre organisée par le Club d'affaires algéro-italien (CAAI).

L'ambassadeur était interrogé par la presse sur les récentes déclarations du P-dg de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour considérant que l’Europe "n’était pas très clair" sur ses objectifs d’approvisionnement en gaz et continuait d’imposer des conditions "inacceptables" à la partie algérienne.

"Je ne peux pas parler au nom des Européens, mais nous concernant, les discutions se déroulent très bien (..) C'est une perspective de longue haleine. Après, on peut négocier des petits détails et des contraintes", a-t-il souligné.

M. Ferrara a fait part également de l'intérêt du groupe énergétique italien ENI pour l'investissement dans le domaine pétrochimique et dans la prospection du pétrole et du gaz en offshore afin "chercher de nouvelles possibilités énergétiques pour l'Algérie".

Pour lui, ces projets en cours de négociations, traduisent une "diversification des intérêts des entreprises énergétiques italiennes en Algérie".

Concernant une éventuelle installation du constructeur automobile Fiat Chrysler en Algérie, l'ambassadeur a indiqué qu'une délégation du groupe italien était en Algérie, il y a 10 jours, pour étudier ce dossier.

A ce titre, Fiat Chrysler examine particulièrement les règles fixées par le gouvernement à travers le nouveau cahier des charges, a-t-il précisé.

Il a par ailleurs souligné l'intérêt porté par les entreprises italiennes à l'investissement en Algérie dans les domaines du ciment, de la production d'ascenseurs, des travaux publics et des énergies renouvelables.

L'ambassadeur italien a réitéré l'appui de son pays aux efforts de l'Algérie dans la diversification de son économie, d'où l'importance de dynamiser le Club d'affaires algéro-italien (CAAI).

Créé en juillet 2016 à Alger par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) et l’ambassade d’Italie en Algérie, le club vise à mettre en place un cadre de coopération formel entre les entreprises des deux pays, permettant de favoriser davantage le développement de partenariats durables et plus diversifiés.

Il s’agit d’une structure associative qui favorise la contact directe entre les opérateurs économiques algériens et italiens afin d’encourager les échanges commerciaux et promouvoir les opportunités de partenariat notamment en accompagnant les entreprises italiennes désireuses de s’installer en Algérie.

Le CAAI compte, dans ce cadre, organiser au mois de mars prochain un séminaire consacré aux Petites et moyennes entreprises (PME), selon la présidente du club, Graziella Ferrero.

"Nous allons organiser fin mars un séminaire pour faire connaître l'expérience des PME/PMI italiennes, qui représente le noyau de notre économie et pour essayer de les mettre en contact avec des entreprises algériennes", a-t-elle précisé.

De son coté, le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, a relevé le niveau "très élevé" de l'Italie en matière d'industrie appelant les entrepreneurs algériens à profiter de leur savoir faire.

A ce titre, le CAAI constitue un cadre adapté pour aider les entrepreneurs algériens à mieux mûrir leurs projets de partenariats avec les Italiens et promouvoir des échanges plus équilibrés entre les deux parties, a-t-il noté.

Par ailleurs, M. Haddad a fait savoir que son groupe de travaux publics ETRHB envisage d'investir dans le domaine du ciment avec une capacité de production allant jusqu'à 5 millions de tonnes dans 18 mois et de 10 millions de tonnes en 36 mois.

Concernant son projet d'usine d'acier, dotée d'une capacité de production de 2,5 millions de tonnes, les travaux seront lancés dans une semaine, a-t-il précisé.

Pour rappel, l'Italie est le premier client de l'Algérie et son troisième fournisseur, avec un volume global d'échanges de prés de 9,3 milliards de dollars en 2017

Les exportations algériennes vers l'Italie ont atteint 5,548 milliards de dollars, en hausse de 6,4% par rapport à 2016, tandis que ses importations ont diminué de 19,4 % pour s'établir à 3,754 milliards de dollars, selon les statistiques de la douanes algériennes.

07/02/2018

Naftal :une usine de fabrication de kit de conversion GPL

L'Usine sera implantée dans l’ouest du pays. Rachid Nadal, DG de Naftal

L’entreprise nationale de distribution de carburant, Naftal, lancera, dans un futur proche, une usine de production de kits GPL/C en partenariat avec un producteur étranger. C'est Rachid Nadal, directeur de Naftal Rachid Nadal qu'il a annoncé, mardi, lors de son intervention sur les ondes de la Radio Algérienne.

Le nombre de véhicules convertis au gaz de pétrole liquéfié carburant a été de 60.000 unités en 2017 contre 43.000 en 2016, a indiqué le Directeur de la Division de régulation économique auprès de l’Autorité de régulation des hydrocarbures.

Sur un parc de véhicules essence estimé à 3,2 millions d’unités, le nombre de véhicules disposant d’un kit GPL est de 325.000, soit un taux de conversion du parc essence de 10%, a précisé le responsable lors d’une conférence de presse sur le lancement du programme dédié à la conversion des véhicules au GPL et les perspectives de son développement d’ici 2020 voir 2030.

Quant au coût de conversion d’un véhicule au GPL, il est estimé 70.000 dinars, une somme amortit en 13 mois.

Avec 20.000 véhicules /an, la Société nationale de commercialisation et de distribution de produits pétroliers vient en tête en matière de capacité de conversion, avec 17%, suivie de la Sarl Ghazal avec 15.000 véhicules/an, soit 13% de la capacité nationale.

Pour ce qui est de la consommation du GPL, elle a atteint 450.000 tonnes en 2017, en hausse de 28%, a souligné le responsable de Naftal.

La consommation annuelle moyenne d’un véhicule GPL est de 1,38 tonne, soit 2,62 m3, correspondant à un kilométrage moyen annuel parcouru avec ce carburant de 26.224 kilomètres.

Sur un total de 2.446 stations-service, 750 assurent la vente du GPL, soit un taux de couverture de 31%.

De son coté, le Directeur des projets auprès de l’Agence nationale pour la promotion et de la rationalisation de l’utilisation de l’énergie, a fait savoir que le nombre de centres de conversion est actuellement de 150 composés de 45 centres appartenant à Naftal et 105 à des opérateurs privés.

il a également précisé qu’actuellement, 44 wilayas disposent au minimum d'un (01) installateur de GPL.

Pour sa part, la secrétaire générale du ministère de l'Energie, avait indiqué en septembre dernier que la consommation du GPL/carburant demeure très en deçà des objectifs fixés par l'Etat qui vise également à réduire substantiellement l'importation des carburants routiers.

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