Sante publique hebdo

Sante publique hebdo Apporter l'information sanitaire,politique,sportive,sociale et environnementale au collègue de la santé en particulier et a toute la population béninoise

20/05/2022

du Dr Auguste

Variole du Singe

La variole du singe, ou orthopoxvirose simienne (monkeypox en anglais), est une zoonose due à un virus (famille poxviridiae) du même genre orthopoxviridae que celui de la variole humaine.

Elle sévit essentiellement dans les forêts du centre de l'Afrique tropicale. Le virus, enzootique dans les forêts ombrophiles d'Afrique centrale et occidentale, peut se transmettre à l'humain et causer un syndrome dont les manifestations cliniques sont analogues à celles de la variole (éruption pustuleuse, fièvre, symptômes respiratoires entraînant parfois la mort). La maladie peut être grave dans certains cas, causant des décès chez 1 % (variant ouest-africain, pas de transmission interhumaine connue à ce jour) ou 10 % (variant centre-africain, transmission interhumaine possible) des malades en Afrique[5], la plupart chez les enfants, qui sont plus sensibles à la maladie, et les personnes immunodéprimées. La plupart des patients se rétablissent avec des soins appropriés. La vaccination contre la variole humaine confère une protection efficace contre l'infection, allant jusqu’à 85 %[6]. Les deux maladies peuvent être confondues et il n'existe pas de diagnostic différentiel clinique. Seule l'analyse en laboratoire permet de déterminer le virus à l’origine de l’infection.

Les chercheurs supposent que la transmission initiale se fait par contact direct ou indirect avec du sang, des liquides biologiques ou des lésions cutanées ou muqueuses de singes ou de rongeurs sauvages infectés. La consommation de viande pas suffisamment cuite est également considérée comme un risque possible. Entre humains, la transmission peut résulter de contacts étroits avec des sécrétions infectées des voies respiratoires, des lésions cutanées d’un sujet infecté ou d’objets récemment contaminés par des liquides biologiques ou des matières provenant des lésions d’un patient. Selon l’OMS, la transmission se produit principalement par les particules des gouttelettes respiratoires et nécessite en général un contact face à face prolongé. Elle peut également survenir par inoculation ou par voie placentaire (orthopoxvirose simienne congénitale)[7].

Les premiers cas humains ont été décrits en 1970 en République démocratique du Congo. Le nombre de cas et d'épidémie semble augmenter en Afrique depuis 2000, probablement avec l’interruption de la vaccination antivariolique qui assurait une protection croisée contre la variole du singe. En 2022, près d'une centaine de cas sont détectés en Europe et en Amérique du Nord.

Historique
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Découverte chez le singe
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Le virus de la variole du singe a été découvert en 1958, isolé à partir des lésions d'une éruption généralisée survenue chez des singes en captivité (Institut de Sérologie d'État de Copenhague, au Danemark). La découverte étant une menace potentielle pour l'éradication de la variole humaine, une longue enquête de surveillance a été menée par l'OMS en Europe et aux États-Unis. On a pu ainsi observer une dizaine d'épidémies de variole du singe chez les singes en captivité (animalerie de laboratoire et zoo) surtout chez les macaques (de l'espèce macaca cynomolgus ou fascicularis), les orang-outans étant très sensibles (décès avant l'éruption)[8].

Ces épidémies ont cessé après 1968, avec l'amélioration des conditions de transport des singes importés, et une plus grande utilisation en laboratoire des singes nés en captivité. Les singes malades étaient importés d'Asie, mais les études révèlent qu'ils ont dû être infectés durant le transport, en contact avec d'autres singes ou autres animaux sauvages importés, et que l'habitat naturel du virus se trouve plutôt en Afrique[8].

Découverte chez l'humain
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Le premier cas humain a été découvert en 1970, à l'hôpital de Basankusu (République démocratique du Congo, ex-Zaïre). Il s'agissait d'un enfant d'un village de la région. L'hôpital de Basankusu couvre une large zone rurale dont la population était estimée à 62 000 habitants en 1970, en majorité petits agriculteurs et chasseurs-cueilleurs regroupés en petits villages situés à la lisière de forêt tropicale humide. Ce cas a été détecté dans des échantillons biologiques étudiés dans le cadre de la surveillance OMS de la variole (réseau international de laboratoires de référence, en l'occurrence celui de Moscou)[9].

Épidémies occasionnelles
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En Afrique
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D'autres cas surviennent dans les années qui suivent en Afrique de l'Ouest (Liberia, Sierra Leone, Nigeria, Côte d'Ivoire...). De 1981 à 1988, on compte de 300 à 400 cas survenus en Afrique centrale et de l'ouest, presque tous des cas isolés[10],[11]. La plupart des épidémies décrites l'ont été en République démocratique du Congo (RDC) où des foyers naissent régulièrement depuis les années 1980 avec un premier cas en 1970 (1 malade) dans la région de l'Équateur, une épidémie (41 malades) en 1971-1980 et une autre (338 malades) en 1986. Les autres pays africains sporadiquement touchés sont : Cameroun, Gabon, Nigeria, République centrafricaine et Sierra Leone, qui ont connu quelques cas dans les années 1990.

La majorité des épidémies connues surviennent régulièrement en République démocratique du Congo, dans deux provinces (Kasaï Oriental et Équateur) dont celle de 1996-1997 (519 cas), puis en 1999 dans la région de Mbuji-Mayi avec 315 malades, encore une fois la province de l'équateur en 2001 et 2002 avec respectivement 23 et 293 malades et enfin dans la région de Kabinda en 2005 avec 311 personnes malades[12]. En 2005, 19 cas ont été signalés au Sud Soudan dans la région de Bentiu[12]. Jusqu'alors la variole du singe reste une maladie rare en Afrique, particulière à des petites localités en bordure forestière, et paraissant épargner les grandes villes, ce qui le distingue radicalement de ce que fut la variole.

Mi-2007, des épidémies ont encore sévi au Congo-Brazzaville dans la région de Likouala déjà touchée en 2003 (nord-est du pays – frontalière de la RDC), de juin 2007 à fin août 2007, avec presque 80 cas humains[12].

Depuis les années 2010, par rapport aux années 1980, le nombre de cas suspects, probables et confirmés a été multiplié par dix, ce qui reflèterait une réelle augmentation de la maladie et non une amélioration du système de surveillance considéré comme stable depuis 2008[13]. Depuis 2017, plus de trois mille cas ont été notifiés au Nigeria, en République démocratique du Congo et en Centrafrique[14].

02/05/2022

Savez-vous de Dr.Auguste

Césarienne

La naissance par césarienne présente dans certains cas des avantages pour la mère et le bébé, et peut même leur sauver la vie. Dans d’autres circonstances, les avantages pour la mère et le bébé sont moindres ou remis en question. De plus, une césarienne comporte des risques, comme toute intervention chirurgicale. La décision de la pratiquer ou non devrait donc tenir compte des bénéfices et des risques liés à cette intervention. Advenant la possibilité d’une césarienne, n’hésitez donc pas à poser des questions afin de bien en comprendre les raisons.

Pourquoi a-t-on recours à une césarienne?
La décision de pratiquer une césarienne est habituellement prise en fonction de l’état du bébé et de la mère. Dans certains cas, le médecin peut décider de planifier une césarienne avant même que le travail commence pour protéger la santé du bébé ou de la mère. Dans d’autres cas, c’est pendant le travail que la décision de faire une césarienne est prise. Il s’agit alors d’une césarienne d’urgence ou semi-urgente, selon la situation.

Césarienne planifiée
Être enceinte de jumeaux ne mène pas automatiquement à un accouchement par césarienne, tout dépend de la position des bébés et de la façon dont ils se présenteront à la naissance. Pour des triplés, la césarienne est toutefois nécessaire.
Une césarienne peut être planifiée pour des raisons liées au bébé.

La position du bébé
Il arrive que la position adoptée par le bébé ne soit pas favorable à un accouchement vaginal. En effet, dans environ 3 % à 5 % des grossesses, le bébé se présente par le front, la face, les fesses, les pieds, et même par l’épaule au lieu de par la tête. À la 36e ou 37e semaine de grossesse, le médecin peut alors essayer d’effectuer une version pour tourner le bébé et le placer la tête en bas s’il se présente en siège. Il arrive cependant que la manoeuvre ne fonctionne pas ou qu’il ne soit pas possible de la réaliser pour certaines raisons médicales. Dans ce cas, une césarienne peut être planifiée.
La grosseur du bébé
Une césarienne est nécessaire si le professionnel de la santé estime que le bébé est trop gros par rapport au diamètre du bassin de la mère.
La croissance du bébé
Si le bébé présente un re**rd de croissance important, il peut parfois être nécessaire d’effectuer une césarienne afin de faire naître le bébé avant la date prévue.
Un bébé en siège est-il synonyme de césarienne?
En 2009, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada a modifié ses lignes directrices sur l’accouchement automatique par césarienne des bébés qui se présentent par le siège. L’accouchement par voie vaginale dans ces circonstances est maintenant possible. Le médecin évaluera le déroulement de votre grossesse – ainsi que de vos grossesses antérieures s’il y a lieu – et vous fera part de son avis concernant la possibilité d’accoucher par siège. Certains médecins sont toutefois plus à l’aise que d’autres pour effectuer un accouchement par siège.

Une césarienne peut aussi être planifiée pour des raisons liées à la mère.

Une naissance précédente par césarienne
On avait autrefois l’habitude de dire : « Césarienne un jour, césarienne toujours », mais cet adage n’est plus nécessairement vrai aujourd’hui. La décision de réaliser une seconde césarienne dépend de la raison pour laquelle la première a été effectuée ainsi que du type d’incision qui a été faite. De nos jours, de 60 % à 80 % des mères qui ont déjà accouché par césarienne pourront accoucher par voie vaginale au cours d’une prochaine grossesse. Pour en savoir plus, consultez notre fiche sur l’accouchement vaginal après une césarienne (AVAC).
Des problèmes liés au placenta
À la première échographie, le placenta peut recouvrir l’ouverture du col de l’utérus. S’il ne remonte pas au cours de la grossesse et si une partie du placenta couvre encore le col de l’utérus (placenta praevia), une césarienne devra être planifiée. C’est aussi le cas lorsque le placenta est fermement attaché au muscle utérin (placenta accreta, increta ou percreta) ou lorsque les vaisseaux sanguins reliant le foetus et le placenta sont placés en travers ou à proximité de l’ouverture du col (vasa praevia).

La surveillance utérine
Après un accouchement, par voie basse comme par césarienne, l’utérus reprend petit à petit son volume et sa place initiale grâce à des contractions. Ce phénomène (involution utérine) peut durer jusqu’à 6 semaines.

Aussi, des pertes de sang appelées lochies surviennent. De quantité moindre après une césarienne, par rapport à un accouchement voie basse, elles augmentent au fil des jours.

Ces deux phénomènes sont normaux et témoignent d’un processus naturel mis en place par votre corps pour récupérer de l’accouchement. Ces deux paramètres sont cependant régulièrement surveillés par l’équipe soignante.

Surveillance et soin de la plaie opératoire

En règle générale, la cicatrice est recouverte de stéristrips. En cas de souillures, les stéristrips sont directement changés et la plaie désinfectée.
Si un pansement recouvre la cicatrice, celui-ci est ôté le deuxième jour pour vous permettre de prendre une do**he.

Les fils non résorbables ou les agrafes sont rarement retirés le jour du départ. Un rendez-vous est fixé en policlinique quelques jours après votre sortie.

Surveillance de la diurèse

La diurèse est contrôlée jusqu’à l’ablation de la sonde vésicale (+/- 24 heures post-op).

Surveillance des perfusions

Les perfusions restent généralement en place 24 heures après l’intervention. La perméabilité et le point de ponction sont régulièrement vérifiés par les soignantes.
Après le retrait du cathéter (48 heures après la césarienne), la plupart des médicaments peuvent être donnés par voie orale.

Surveillance de la reprise du transit

L’émission des premiers gaz annonce souvent la reprise d’un transit normal. Le retour des selles normales peut, lui, prendre plusieurs jours. En cas de difficultés, n’hésitez pas en parler aux soignantes.
La reprise de l’alimentation dépend de votre gynécologue.
Généralement, vous pouvez commencer à boire 6 heures après l’intervention. Si tout se passe bien (absence de nausée et/ou vomissement), un repas léger vous est servi dans les heures qui suivent.

Surveillance du risque thromboembolique

Cette surveillance consiste en :

une surveillance clinique des membres inférieurs (recherche de rougeurs, œdème, douleur, etc.);
la prévention (diverses mesures préventives);
la mise en place de bas de contention déjà avant l’intervention;
lever précoce;
l’injection d’un anti-coagulant 1 fois par jour par voie sous-cutanée.
La durée du séjour hospitalier dépend de votre état de santé et de celui de bébé. Elle est souvent comprise entre 4 et 6 jours. La date de sortie est une décision conjointe du gynécologue et du pédiatre. Il faut savoir que le temps de récupération après une césarienne est plus long que pour un accouchement voie basse.

Durant cette période, en complément des soins postopératoires, le personnel soignant vous apporte à vous et votre bébé un soutien adapté à vos besoins :

dans les gestes du quotidien : aller à la do**he, se déplacer, se lever, etc.,
pour allaiter ou donner le biberon,
pour les soins de bébé,
en vous donnant des conseils pour le retour à domicile,
en vous accompagnant dans votre statut de parents.

Savez-vous de Dr.Auguste

✅️Tétine✅️Su.cer les doigts chez l'enfant après 1 ans 3 mois.Quand l'enfant naît, son premier réflexe est de su.cer comm...
25/04/2022

✅️Tétine✅️

Su.cer les doigts chez l'enfant après 1 ans 3 mois.

Quand l'enfant naît, son premier réflexe est de su.cer comme il le fait déjà depuis le ventre mais ceci ne doit pas aller au delà de 15 mois.

Il y a des enfants qui après naissance, commencent à s**er le doigt. Malgré les efforts de certains parents, ils n'arrêtent pas de si tôt. D'autres parents par contre, encouragent cela par ce que ça pourra leurs donner la tranquillité pour un moment.

Le problème est qu'à un moment, on a envie de mettre fin à cela mais c'est impossible. Si ce n'était que ça le problème, alors personne ne devrait se déranger.

Pendant que l'enfant s**e son pouce, il exerce une pression sur le palais ( partie supérieure/d'en haut de la cavité dentaire). Ceci fait à ce que l'arcade dentaire ( forme en arc des dents) se déforme créant ainsi une nouvelle forme en V.

De l'autre côté, il y a des parents qui donnent la tétine à leurs enfants soit pour suivre la tendance des réseaux sociaux ou simplement pour calmer l'enfant. On ne peut vraiment pas les plaindre compte-tenu de combien c'est difficile de comprendre un nouveau né. Mais on voudrait leurs dire que:

Pendant que l'enfant su.ce la tétine, cette dernière change la direction de la langue, déformant ainsi les os qui forment la mâchoire supérieure ( maxillaires). La mâchoire inférieure est automatiquement déviée et par conséquent, la dentition de l'enfant est détruite par ce que les dents n'évoluent pas comme c'était prévu.

Le fait que l'enfant continue de s**er ( doigts, biberon, tétine) après 15 mois fait à ce qu'il continue de deglutir ( avaler) sans mâcher ( mastiquer). Donc il n'implique pas les muscles ni les os de la bouche. Ceci rappelle aux parents que même le BIBERON devrait être retiré avant l'âge de 2 ans pour permettre le développement des structures bucco-dentaires de l'enfant et donc de la parole.

Cheers!
Dottoressa Thérèse

Ps: photo de google

03/04/2022

☪️J1
L’ingestion brutale de grandes quantités d’aliments après un jeûn prolongé, peut favoriser la survenue d'un volvulus du côlon pelvien.
Un peu de semi-liquide puis solide.

Dr Ben Mahamat Ali

30/03/2022

De Dr Auguste.A

Le liquide pré-séminal en 10 questions

On en entend parler sans vraiment bien savoir de quoi il s’agit. Seuls les garçons en ont, mais cela peut intéresser les filles. On peut le penser inutile mais on se trompe. Le liquide pré-séminal ou pré-éjaculatoire c’est quoi ?

1)Le liquide pré-séminal, c’est quoi ?
C’est un liquide visqueux et incolore secrété par des glandes, émis par l’urètre de l’homme lorsqu’il est sexuellement excité (par la ma********on, les préliminaires au début d’un rapport).

2)C’est quand ?
C’est avant l’éjaculation. Il survient systématiquement à partir d’un certain niveau d’excitation. Il faut que l’érection soit suffisante pour que ce fluide apparaisse.

3)D’où vient-il ?
Il est produit par les glandes de Cowper proches des corps érectiles du pénis.

4)Ça ressemble à quoi ?
Il est transparent et forme parfois des fils. Il peut être très abondant chez certains garçons et très peu chez d’autres selon la taille des glandes de Cowper. Certains garçons n’ont pas conscience de la sortie de ce liquide.

5)Peut-on contrôler son émission ?
Non, c’est impossible. Le liquide sort forcément à partir du moment où il y a érection et que cela gonfle et appuie sur les glandes de Cowper. Ce fluide sort doucement, contrairement à l’éjaculation qui sort en jets.

6)À quoi sert-il ?
Il a deux fonctions : il sert à faciliter la pénétration et a donc un rôle de lubrifiant. Il sert aussi à nettoyer l’urètre en neutralisant l’acidité de l’urine qui pourrait nuire aux spermatozoïdes.

7)Est-ce la même chose que le liquide séminal ?
Non, le liquide séminal est, comme son nom l’indique, un liquide produit par les vésicules séminales. Il fait partie des composants du sperme. Le liquide séminal est donc visible uniquement au moment de l’éjaculation.

8)Le liquide pré-séminal peut il entraîner une grossesse ?
Oui et non. Naturellement, il ne contient pas de spermatozoïdes. MAIS, il peut entraîner avec lui des spermatozoïdes qui étaient présents dans l’urètre après une précédente éjaculation. De ce fait, une pénétration, même sans éjaculation peut parfois entraîner une grossesse. L’astuce, c’est d’uriner avant le rapport sexuel ! Comme ça, les spermatozoïdes présents sont évacués dans l’urine. Cela diminue les risques… mais ne les annule pas complètement.

9)Peut-il transmettre le virus du SIDA ?
Certaines études ont prouvé la présence du virus du SIDA dans le liquide pré-éjaculatoire des personnes séropositives, ce qui peut infecter le ou la partenaire.

10)Est-ce une anomalie de l’éjaculation ?
Non ! C’est un liquide parfaitement naturel dont l’émission est normale.

Pas de panique… Restez cool et laissez couler…

Savez vous de Dr.Auguste

15/03/2022

Atrophie Clitoridienne

A la ménopause, les modifications des organes génitaux surviennent rapidement. Les cycles menstruels s’arrêtent et les ovaires cessent de produire des œstrogènes. Après la ménopause, les tissus des petites lèvres (qui entourent l’orifice du vagin et de l’urètre), du cl****is, du vagin et de l’urètre s’amincissent (atrophie), ce qui entraîne, parfois, une irritation chronique, une sécheresse et un écoulement au niveau du vagin. La probabilité que se développent des infections vaginales est plus élevée. Après la ménopause également, l’utérus, les trompes de Fallope et les ovaires sont sujets à l’involution.

Avec l’âge, on observe une diminution de la quantité de tissus musculaires et conjonctifs, dont les muscles, les ligaments et les autres tissus qui entourent et soutiennent la vessie, l’utérus, le vagin et le re**um. Par conséquent, ces organes peuvent s’affaisser ou descendre (prolapsus), provoquant parfois une sensation de compression ou de tension pelvienne, des difficultés pour uriner, une incontinence urinaire, une incontinence fécale ou des douleurs au cours des rapports sexuels. Les femmes qui ont eu vécu de multiples grossesses ont plus de risques de souffrir de ce genre de problèmes.

Le saviez-vous ?
Certaines femmes ont encore plus de plaisir sexuel après la ménopause.
La quantité d’œstrogènes qui stimule les canaux galactophores diminuant, les seins perdent de leur volume. Le tissu conjonctif qui soutient les seins diminue également, contribuant à leur abaissement et à la modification de leur forme. Le tissu fibreux est remplacé par de la graisse, rendant les seins moins fermes.

Chez la plupart des femmes, les modifications liées à l’âge n’influencent en rien l’activité sexuelle ou le plaisir après la ménopause. Certaines femmes ont encore plus de plaisir sexuel après la ménopause, peut-être car elles ne sont plus préoccupées par l’éventualité d’une grossesse. En outre, après la ménopause, les ovaires et les glandes surrénales continuent à produire des hormones sexuelles masculines, utiles à maintenir la stimulation sexuelle, à ralentir la perte de tissu musculaire et à contribuer au sentiment de bien-être.

Dr Auguste

Polythélie ou mamelons surnuméraires, est une anomalie congénitale caractérisée par la présence d'un ou plusieurs mamelo...
06/01/2022

Polythélie ou mamelons surnuméraires, est une anomalie congénitale caractérisée par la présence d'un ou plusieurs mamelons de plus.

Docteur Ben Mahamat Ali

CALCUL DU CYCLE MENSTRUEL DE LA FEMME 🗓️🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑➡️ Le cycle menstruel normal dure 28 jours plus ou moins 2 et...
30/10/2021

CALCUL DU CYCLE MENSTRUEL DE LA FEMME 🗓️
🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑🛑
➡️ Le cycle menstruel normal dure 28 jours plus ou moins 2 et les règles 3 a 5 jours.
➡️ Le cycle menstruel de la femme compte 4 phases qui sont :
1️⃣ ère Phase : LA PHASE DE MENSTRUATION OU PHASE DE RÈGLES
🟠🟠🟠🟠🟠🟠🟠🟠🟠🟠🟠🟠🟠🟠
C'est une période qui est infertile et qui va du 1ère jour de règles jusqu'au 3 ou 5 ème.
ATTENTION❗❗❗ éviter les rapports sexuels non protégés pendant cette période car il a risque d'infection génitale grave chez le partenaire masculin.
2️⃣ ème Phase : LA PHASE DE PROLIFÉRATION OU PÉRIODE PRÈS OVULATOIRE
🟡🟡🟡🟡🟡🟡🟡🟡🟡🟡🟡🟡🟡🟡
C'est une période de prolifération ou encore de la préparation a l'ovulation. Cette période est infertile qui de la fin des règles jusqu'au 10 ème jours car la durée de vie des spermatozoïdes aux seins de l' appareil génital féminin est de 72 heures.
3️⃣ ème Phase : LA PHASE OVULATOIRE OU PÉRIODE FERTILE ( très dangereuse )
🟢🟢🟢🟢🟢🟢🟢🟢🟢🟢🟢🟢🟢🟢
Cette période est fertile à 99 pourcents, très dangereuse car c'est a cette période que l'ovulation aura lieu et le risque de la fécondation pendant cette période est très élevé, elle va du 11 ème jours des règles jusqu'au 19 ème jours. ( Sur le plan théorique l'ovulation intervient au 14 ème des règles ) Mais il est a noter qu'il a certaines facteurs qui peuvent influencer l'ovulation raison pour laquelle nous avons pris cette marge des jours comprise entre ( 11 au 19 ème jours ).
4️⃣ ème Phase : LA PHASE POSTE OVULATOIRE OU PÉRIODE INFERTILE
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C'est une période qui est infertile car elle est caractérisée par la préparation aux prochains règles, pendant cette période l'ovule pert ses capacités réceptif car sa durée de vie est de 24 heures. Cette période va du 20 ème jours des règles jusqu'au règles prochains.
➡️ LES FACTEURS QUI INFLUENCENT L' OVULATION ( qui peuvent perturber )
♂️♂️♂️♂️♂️♂️♂️♂️♂️♂️♂️♂️♂️♂️
🔴Infection, stresse, angoisse, anxiété, etc.

Séraphin Munga Sambumba Officiel

30/10/2021

POURQUOI LES FEMMES ENCEINTES FONT AUTANT P**I DURANT LA GROSSESSE ?

Au fur et à mesure que la grossesse évolue, l'utérus grandira de plus en plus et va comprimer certains organes avoisinants. Parmi ces organes avoisinants, se trouve la "Vessie"(cet organe qui stocke l'urine).

C'est cette pression de l'utérus sur la vessie qui est responsable de l'augmentation de votre envie d'uriner.

Si vous êtes soumise à cela, alors ne vous retenez pas. Faites p**i lorsque l'envie se présente sinon, la stase urinaire peut entraîner une infection urinaire...!

20/10/2021

Qu’est-ce que l'incompatibilité rhésus foeto-maternelle ?

Rhésus et groupe sanguin
Un groupe sanguin comprend une lettre A, B ou O et un signe + ou –. Le rhésus est une particularité génétique : on est toujours du même rhésus qu'il soit positif ou négatif. Le signe + ou - correspond au rhésus.

Une personne est rhésus positif (+) si ses globules rouges portent, à leur surface, une certaine molécule, appelée molécule rhésus.
Une personne est rhésus négatif si ses globules rouges ne portent pas à leur surface de molécule rhésus.
Une femme rhésus négatif enceinte d'un homme rhésus positif peut donner naissance à un enfant rhésus positif.
Risque d'incompatibilité rhésus
Il n'existe aucun risque d'incompatibilité fœtale entre :

une mère Rhésus +, un père rhésus + et un enfant rhésus + ou -
une mère rhésus +, un père rhésus - et un enfant rhésus + ou -
une mère rhésus -, un père rhésus - et un enfant rhésus -
une mère rhésus -, un père rhésus + et un enfant rhésus -.
Un risque d'incompatibilité fœtale existe lorsque la mère est rhésus -, le père rhésus + et l'enfant rhésus +.

Première grossesse
"Il n'existe pas de risque pendant la première grossesse mais il faut effectuer une prévention rhésus lorsque l'on est rhésus négatif pour ne pas s'immuniser contre les embryons de rhésus positif.Au cours d'un premier accouchement (ou d'une FCS ou FCT ou IVG) : des globules rouges du fœtus ou embryon rhésus positif peuvent passer dans le sang maternel. La mère fabrique alors des anticorps anti-rhésus, appelés agglutinines irrégulières. "Elle va alors s'immuniser contre les embryons/fœtus de rhésus positif" précise la sage-femme.

Deuxième grossesse
Lorsqu'une mère de rhésus négatif met au monde son 2e enfant rhésus positif et que son partenaire est également positif, il faut prêter attention à l'incompatibilité rhésus. L'immunisation s'effectue le plus souvent au moment de l'accouchement. Le risque survient lors d'une grossesse suivante, même si la première n'a pas été menée à son terme, soit à cause d'une fausse couche, soit à cause d'une Interruption volontaire de grossesse. Si l'embryon ou fœtus est encore rhésus positif, les anticorps anti-rhésus maternels peuvent traverser le placenta et attaquer les globules rouges du fœtus.

Risques pour le fœtus
Le passage des anticorps maternels dans le sang fœtal peut entraîner une anémie, un œdème, un ictère ou des lésions cérébrales.

Prévention et traitement
En cas d'incompatibilité, on vérifiera par prise de sang que la réaction maternelle contre les globules du bébé n'a pas débuté malgré les précautions.

72 h après l'accouchement, une injection d'anticorps est effectuée permettant ainsi de neutraliser les globules rouges rhésus positifs du fœtus/bébé, avant que la mère ne développe des anticorps. "Cette même injection peut être également administrée pendant la grossesse à 28 semaines d'aménorrhée environ. L'injection est systématique pour les femmes de rhésus négatif, sauf les cas où l'on est certain que le fœtus est rhésus négatif" rappelle Léa Marchal. L'injection est également réalisée à chaque fois qu'il y a une possibilité de contact entre le sang du bébé et celui de la mère, à l'occasion d'une opération chirurgicale par exemple, d'une amniocentèse, ou d'une prise de sang du bébé, d'un traumatisme abdominal.

Le traitement dépendra ensuite du degré d'anémie de l'enfant."L'enfant peut n'avoir besoin que d'une photothérapie intensive. Il est alors placé sous une rampe de lumière bleue qui permet d'éliminer la bilirubine à l'origine de l'ictère du nouveau-né." Dans les cas graves d'allo-immunisation rhésus, heureusement plus rares, lorsque l'anémie est très sévère : "On peut effectuer une transfusion sanguine et remplacer le sang de l'enfant par exsanguino-transfusion."

Dr Joseph Casseus & Marie Danielle Auguste

09/10/2021

Gonorrhée, chaude pisse, gonococcie ou blennoragie

La gonorrhée, communément appelée « chaude-pisse », urétrite, gonococcie ou encore blennorragie, est une infection transmissible sexuellement (ITS), attribuable à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle est en recrudescence en France depuis 1998, comme la plupart des IST.

La gonorrhée est plus souvent détectée chez les hommes que chez les femmes, peut-être parce que chez les hommes, elle entraine des signes évident alors que chez plus de la moitié des femmes, cette infection n’entraine aucun signe visible. Les hommes âgés de 21 à 30 ans ans et les jeunes femmes de 16 à 25 ans sont les plus touchées par le diagnostic de cette infection sexuellement transmissible (IST)

Elle peut infecter le pénis et le vagin, l’urètre, le re**um, la gorge et parfois les yeux. Chez les femmes, le col de l’utérus peut également être endommagé.

nombre de nouveaux cas de gonorrhée a plus que doublé depuis 10 ans et la proportion de cas résistants aux antibiotiques est en constante augmentation.

Causes
La gonorrhée se transmet lors de relations sexuelles orales, anales ou vaginales non protégées avec un partenaire infecté, par l’échange de liquides biologiques et le contact des muqueuses. Elle est rarement transmise par cu*******us.

La gonorrhée peut aussi être transmise au nouveau-né par sa mère infectée pendant l’accouchement, provoquant une infection oculaire.

Les symptômes de la gonorrhée
Les signes de gonorrhée ou blennorragie s manifestent habituellement de 2 à 5 jours après le moment de l'infection chez l’homme mais ils peuvent prendre sans doute aux alentours d’une dizaine de jours chez la femme, sans doute parfois davantage. L’infection peut apparaître au re**um, au pénis, sur le col de l’utérus ou dans la gorge. Chez les femmes, l’infection passe inaperçue dans plus de la moitié des cas, n’entraînant aucun signe particulier.

L’évolution la plus fréquente d’une urétrite gonococcique, non traitée chez l’homme, est la disparition des symptômes : les symptômes peuvent disparaître chez plus de 95 % des hommes dans un délai de 6 mois. L’infection persiste pourtant, aussi longtemps qu’elle n’est pas traitée. En l’absence de traitement ou en cas d’échec, le risque de transmission subsiste, et fait le lit de complications ainsi que de séquelles.

Chez l’homme
Ecoulement purulent et jaune verdâtre par l’urètre,
Difficultés à uriner,
Sensation de brûlure intense en urinant,
Picotement au niveau de l’urètre,
Douleur ou gonflement au niveau des testicules,
Douleurs ou écoulements du re**um.
Un homme présentant ces signes, doit en parler à sa partenaire, car elle peut ne présenter aucun signe, même si elle est porteuse de la bactérie.
Et dans 1 % des cas, les hommes présentent peu ou aucun de ces signes.

Chez la femme
La plupart des femmes ne présentent aucun signe de gonorrhée, et cela représente entre 70 et 90 % des cas ! Lorsqu’ils existent, ces symptômes se confondent souvent avec ceux d'une infection urinaire ou vaginale :

Écoulement vaginal purulent, jaunâtre ou parfois sanguinolent;
Irritation vulvaire;
Saignement vaginal anormal;
Douleurs ou pesanteurs pelviennes;
Douleurs lors des relations sexuelles;
Sensations de brûlure en urinant et difficulté à uriner.
En cas de rapports sexuels non protégés, il faut faire un dépistage, associé au dépistage de chlamidiae.

Les symptômes de la gonorrhée anorectale
Elle est particulièrement fréquente chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et peut se présenter avec les signes suivants :

Démangeaisons au niveau de l’anus,
Inflammation de l’anus,
Ecoulement purulent au niveau de l’anus,
Diarrhée,
Saignement par l’anus,
Gêne à déféquer…
La gonorrhée de la bouche et la gorge n’est souvent associée à aucun signe notable. Parfois il peut exister une pharyngite ou une angine qui régresse d’elle-même. Cette gonorrhée oropharhyngée est présente chez 10 à 40 % des HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes), 5 à 20 % des femmes ayant déjà une gonorrhée vaginale ou anorectale, et 3 à 10 % des personnes hétérosexuelles.

L’atteinte des yeux est rare chez l’adulte. Elle se produit par auto-infection ; la personne atteinte souffrant d’une gonorrhée de la zone sexuelle et portant les germes à ses yeux avec ses mains. Les signes en sont :

Gonflement des paupières,
Sécrétions épaisses et abondantes,
Sensation de grain de sable dans l’œil,
Ulcérations ou perforation de la cornée.
Complications possibles

Chez la femme, une gonorrhée peut entraîner une maladie inflammatoire pelvienne, c’est-à-dire une infection des organes reproducteurs que sont les trompes de Fallope, les ovaires et l’utérus. Elle peut être la cause d’une infertilité, accroître le risque de grossesses extra-utérines et être à l’origine de douleurs pelviennes chroniques.

Chez l’homme, la gonorrhée peut provoquer une inflammation de la prostate (prostatite) ou des testicules (épididymite), pouvant entraîner l’infertilité.

La gonorrhée augmente également les risques de transmission du VIH.

Par ailleurs, un nouveau-né infecté par sa mère peut souffrir de graves problèmes oculaires ou d'infections sanguines (septicémie).

Inflammation des glandes de Bartholin

Chez la femme, les complications les plus fréquemment observées sont une inflammation des glandes para-urétrales et des glandes de Bartholin, une infection de l’utérus (endométrite) et une infection des trompes (salpingite), évoluant souvent sans provoquer de signes particuliers. Par la suite, lorsque l’infection évolue, peuvent survenir des douleurs pelviennes, une infertilité ou des risques de grossesse extra-utérine. C’est dû au fait que les trompes peuvent se trouver bouchées par l’infection à gonocoque.

Certaines études montrent qu’entre 10 et 40 % des infections gonococciques du col de l’utérus (cervicites gonococciques) non traitées évoluent vers une atteinte inflammatoire pelvienne. Cependant, aucune étude longitudinale permettant d’évaluer le pourcentage de gonococcies donnant lieu aux principales complications, et notamment, le risque de stérilité, ne permet de le chiffrer en France.

Infection des trompes

Par comparaison avec l'infection à Chlamidiae trachomatis, les complications liées aux gonococcies
sont moins fréquentes. Toutes deux peuvent, cependant, entraîner une infection des trompes (salpingite) avec un risque de stérilité et de grossesse extra-utérine. Les formes généralisées de gonococcie sont rares. Elles peuvent se présenter sous la forme d’une septicémie subaigue (circulation de bactéries de type gonocoques dans le sang), et peuvent s’accompagner d’atteintes de la peau. Les gonococcies disséminées peuvent aussi se manifester sous la forme d’atteintes ostéo-articulaires : polyarthrite subfébrile, arthrite purulente, ténosynovites ;

Les facteurs de risque

Les hommes ayant des rapports avec d’autres hommes (HSH) sont une population à haut risque ;
Les personnes ayant plus d’un partenaire sexuel ;
Les personnes ayant un partenaire qui a d’autres partenaires sexuels ;
Les personnes utilisant de manière inconstante les préservatifs ;
Les personnes de moins de 25 ans, hommes, femmes ou adolescents sexuellement actifs ;
Les personnes ayant déjà contracté une Infection sexuellement transmissible (IST) dans le passé ;
Les personnes séropositives pour le HIV (virus du SIDA) ;
Les travailleurs du sexe ;
Les utilisateurs de drogues ;
Les personnes incarcérées ;
Les personnes allant aux toilettes sans se laver les mains systématiquement (gonorrhée oculaire).
Quand consulter?

Après une relation sexuelle à risque non protégée, consulter le médecin pour passer des tests de dépistage.

En cas de signes d’infection génitale, brûlures en urinant chez l’homme.

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