15/04/2017
CONTENU DE LA CONFERENCE INAUGURALE DU CLUB PROFESSIONNEL DES FEMMES DU PROJET OQP PARAKOU
Date : Samedi 15 avril 2017
Lieu : CAEB - Parakou
Thème : Autonomisation de la femme : opportunités actuelles et responsabilité des jeunes filles.
Cible : Etudiantes en fin de formation à la recherche d’empois, les femmes entrepreneures, les élèves, les femmes en générale.
Structure ou organe : Cabinet ‘‘PLAN OQP BENIN ‘’ sur le Projet OQP Parakou.
Responsable : M. Richard KPINDJO
Invitée : Mme Mariette GNANCADJA, juriste d’affaire, Responsable d’Entreprise à Parakou.
Durée : 1heure
Présentation : 20min
Répondre aux questions : 30min
Objectif : Créé un club professionnel des femmes en vue de créer un contact entre les femmes professionnelles, leaders et celles qui n’ont pas encore une activité ; Discuter de la vie professionnelle de la femme (partager les expériences vécues, les difficultés de leurs parcours professionnels, etc.…..)
Plan :
I- Définition et clarification du thème
II- Opportunités à saisir
III- Responsabilité des jeunes filles.
Introduction
La fille d’aujourd’hui est la femme de demain,
La femme est l’être parfaite de toutes les créatures de Dieu, étant donné qu’elle est la toute dernière créature sur qui Dieu a focalisé toute son attention. La femme est considérée comme le produit fini de la création humaine. Dieu a donc atteint sa perfection. Etant ainsi considéré comme sa benjamine, Dieu lui a donné une affection particulière en mettant en elle assez de potentialités. Il a mis en elle la douceur, la souplesse, l’amour, le pardon, l’humilité, la compassion. La femme est donc l’être parfaite de Dieu, et aussi sa complice pour transmettre les vertus aux enfants. Ces qualités font de la femme un être capable de transformer toute situation difficile en une situation facile. C’est ainsi que la femme est née leader : Le leadership féminin, intrinsèquement lié à sa personnalité, se trouve innée en elle.
Mais ce leadership a été fortement influencé par le caractère soumission de la femme qu’elle a elle même transformé en faiblesse. Il est dit dans la bible citation : ‘’femme soumets- toi à ton mari’’ fin de citation. « La soumission de la femme n’est donc pas de la faiblesse », c’est une recommandation divine qui, faut- il encore le rappeler ne la réduit pas en « Esclave ».
Cependant, à travers l’évolution du temps, la législation a milité en faveur du sexe féminin étant donné qu’elle est l’être faible de la société, mais mérite de connaître ses droits et devoirs. En matière de texte, nous pouvons citer :
- La loi sur les violences faites aux femmes d’avril 2002 ;
- La loi relative à la santé sexuelle et à la reproduction du mars 2003
- La loi relative à l’harcèlement sexuel de septembre 2006;
- La constitution de 1990 qui nous parle de la légalité des sexes ;
- Le code des personnes et de la famille en 2004 ; etc.…
Tous cet arsenal juridique a été mis en place pour résoudre les difficultés que rencontre la femme dans la société afin qu’elle soit écoutée au cas où ses droits sont brimés et d’assurer sa sécurité, car elle est indispensable pour le développement.
Dans le cas d’espèce, parler de l’autonomisation de la femme dans le cadre du Projet OQP Parakou, nous amène à réfléchir sur la situation de la femme professionnelle leaders, partagé avec la jeunesse, leurs expériences et difficultés. Dans ce conteste, des contacts seront crées entre les femmes sans emploi et celle déjà en activité, afin de faciliter leur insertion professionnelle.
Pour atteindre ce but très cher au Projet OQP Parakou, il sera question tout d’abord de clarifier au grand public la notion de thème autonomisation , ensuite de faire découvrir aux jeunes en particulier les jeunes filles les opportunités actuelles a saisir, et enfin, faire comprendre aux jeunes filles les responsabilités qui sont les leurs.
I- Définition et clarification du concept.
Autonomiser, c’est rendre libre, rendre indépendant. La femme, désigne l’être humain de sexe féminin, généralement une adulte, réputer pour être plus sensible et plus pacifique que l’homme, Elle est généralement l’épouse d’un homme. Elle est la force émancipatrice de la jeune fille. On naît fille, mais on devient femme suite à des transformations d’ordre morphologique, psychique, etc.…les parents, surtout la maman a donc un rôle capital à jouer dans la vie de la jeune fille car elle est la mère du foyer et l’éducatrice de la nation.
En thème claire, l’autonomisation de la femme est l’ensemble des actions par lesquelles une femme acquiert par elle-même, suffisamment de capacités pour participer à la vie économique dans tous les secteurs. Entre autres secteurs nous pouvons citer,
• le foyer qui lui confi l’éducation des enfants en y instaurant une paix durable,
• le milieu professionnel qui fait d’elle une femme émancipée,
• la politique qui fait d’elle une femme leader,
• et la société en général qui attend d’elle des actions de développement. Ainsi donc, cette clarification du thème nous montre que, avant l’avènement de l’autonomisation, la femme fut un être lié, dépendante faible économiquement, professionnellement et sur le plan de prise de grandes décisions ou elle doit toujours consulter et attendre son marie avant de prendre des engagements ou la jeune fille n’a pas de volonté devant ces parents. Son rôle était limité à accompagner son mari au champ et à s’occuper du foyer.
Mais aujourd’hui, le rôle de la femme en matière de développement n’est plus à démontrer.
Tout d’abord, être une bonne femme c’est être avant tout une mère. Cette responsabilité est plus grande et noble si la femme est au foyer.
Au bénin, les femmes s’imposent presque dans tous les secteurs, l’entreprenariat, l’administration, la politique etc. La vie professionnelle de la femme vient faire de la femme un être complet, car elle assure non seulement son émancipation, mais aussi celle du foyer et surtout les enfants et fait la fierté de son mari .La gestion du ménage est désormais participative. Elle n’est plus un poids ni pour les parents ni pour le mari. Elle participe économiquement à la vie du couple, puisse qu’elle dispose désormais d’un pouvoir financier. Ainsi comme le dit un adage de chez nous, » tant qu’il reste à faire , rien n’est fait ».S’il est dit que certaines femmes ont réussi à s’ériger en leader dans la politique, dans l’entreprenariat, dans l’administration, malgré leur rôle traditionnel de mère, quelle sont les raisons qui pourraient justifier l’incapacité des jeunes filles à prendre aujourd’hui leur destin en main, et qui sombrent dans le chômage ? De toutes les façons, Les raisons sont multiples et multiformes. On peut citer entre autre, le Manque de volonté, et surtout le manque de collaboration entre les femmes professionnelles et celles à la quête d’un job. Ainsi, quelles sont les opportunités actuelles que nos jeunes sœurs peuvent saisir et devenir de braves femmes de demain ?
I- Les opportunités actuelles à saisir par la jeune couche féminine.
Parlant d’opportunités,
Ecoutons ceci : Le sommet annuel de l’union Africaine en 2015 a déclaré l’année 2015 année de l’autonomisation de la femme en reconnaissance de leur contribution au développement de l’Afrique , alors que le continent s’apprêtait à mettre en œuvre son plan de développement de 50 ans, l’agenda 2013 lancé en 2013 qui devrait conduire le continent vers « Une Afrique intégrée, prospère et en paix, dirigée par ses citoyens ( la femme),et constituant une force dynamique sur la scène mondiale » . Cela dit que l’autonomisation de la femme constitue une préoccupation jusqu'à atteindre les institutions internationales.
Toujours lors du sommet, il était question que l’Union africaine en collaboration avec la banque africaine de développement, et le secteur privé, créent un fond spécial pour les femmes et les jeunes filles qui pourraient être utilisé pour un financement sous forme de capital-risque. Comment pouvons-nous justifier cela ? Aucun développement n’est possible si la femme ne dispose pas personnellement un pouvoir financier propre. Si cette première condition est remplie, elle ne pense qu’à l’avenir. Elle est avertie et prend des décisions réfléchies, efficaces et rassurante avec une ouverture d’esprit.
* La facilitation d’accès à l’éducation des filles, les privilèges accordés aux filles en matière d’éducation. Éduquer une femme c’est éduquer une nation,
* la candidature féminine est plus susciter dans les offres d’emplois
* Les sensibilisations par les divers organes de la société civile, qui défendent les droits des femmes, en leur inculquant des valeurs morales ;
* De par les dispositions juridiques, l’égalité entre les sexes donne droit désormais à la femme d’exercer le métier de son choix et de recevoir une rémunération équivalente à sa prestation. L’avis du mari n’est plus un frein dans le choix du métier, pourvu que cela ne porte pas atteinte à la famille surtout aux enfants.
* Les femmes dans un monde du travail en mutation : planète 50/50 d’ici 2030 ; c’est le message de la directrice exécutive d’ONU Femme, à l’occasion de la journée internationale des femmes , le 08 mars 2017 du programme 2030 pour le développement durable . Elle appuit son message en disant citation : ‘’nous voulons bâtir un monde de travail différent pour les femmes’’ (…) et ‘’offrir à la fille d’aujourd’hui, un large éventail de carrière, et être encouragé à faire des choix qui les mènent à des emplois dans les secteurs de l’industrie, de l’art, de la fonction publique, de l’agriculture moderne, et des sciences, au-delà des services ménagers et d’aide a la personne traditionnelle’’ (…) d’où une facilitation à l’insertion socio professionnelle de la femme durant tout le programme.
La liste est exhaustive, et tout à heure à travers votre participation, nous allons découvrir et partager d’autres opportunités.
II- Responsabilité des jeunes filles
En matière de responsabilité, le premier point semble être un peu difficile et complexe, en ce sens que nos mères dans les temps passés ont vécu une période ou discuter avec leurs filles était un sujet tabou. Donc la jeune fille d’aujourd’hui doit se défaire de ce qui est en négativité dans les acquis.
- la jeune fille d’aujourd’hui doit pouvoir dire non à l’impunité et à la facilité.
- La jeune fille d’aujourd’hui doit planifier sa vie sexuelle si elle ne peut pas s’abstenir. Cette méthode pourrait la permettre d’éviter certains phénomènes tels que les IST, les grossesses précoces et indésirables qui les plongent surtout sur le chemin de l’avortement, et qui fauche la vie à nos jeunes sœurs ;
- La jeune fille d’aujourd’hui doit prioriser les études, beaucoup lire, se rapprocher des ainés pour acquérir de nouvelles connaissances ; L’autonomisation sans la scolarisation devient un vain mot, raison pour laquelle j’ai introduit la séance en ces mots : la fille d’aujourd’hui est la brave et battante femme de demain.
- Toute femme est un tabernacle ( ce sont les endroits hautement saint dans l’histoire biblique : la demeure de Dieu, tente sous laquelle habitait les hébreux, armoire des synagogues) de la vie ( qui porte la vie en elle), la femme est un être saint, qui ne mesure pas la porté de sa sainteté. Nous devons nous gardez de commettre des actes obscènes.
- La jeune fille doit intégrer des clubs de formation outre que le domaine scolaire et académique, échanger avec les femmes professionnelles et s’assurer des risques à prendre dans son domaine de compétence,
- Elle doit cultiver une curiosité positive à travers la polyvalence professionnelle : ne pas limiter son savoir faire exclusivement dans son domaine de formation.
- Avoir un objectif grand et s’y mettre avec confiance ;
Exemple : l’exemple type de Mme Mariette Gnacadja. Juriste d’affaire et promotrice d’ONG, et mère au foyer
- Pour celles qui sont en apprentissage qu’elles cultivent la sagesse : d’où le mot apprentis et sage.
- participer aux conférences ou écoles religieuses car Dieu est le grand éducateur par excellence et l’avoir toujours comme recours
- La jeune fille d’aujourd’hui doit savoir que jumeler le foyer à la vie professionnelle est un mal nécessaire et doit se préparer à affronter les réalités
Conclusion
« Derrière un grand monsieur se cache une grande dame » dit-on. Mais pourquoi ne devons nous donc pas, entent que femme tenir la version inverse de cet adage ? Désormais le travail de la femme ne serait plus en sourdine, mais vu et apprécier du grand public. Et sur ce volet, j’invite mes jeunes sœur à changer de comportement et inversé la tendance……
Explication (la femme doit s’affirmer et avoir confiance en elle-même, en ces potentialités, sa capacité à être leader…..’’On n’est pas prophète chez soit’’, la femme doit sortir de son coin..)
Aussi, la femme doit s’armer de courage et de déterminations, pour affronter tous les obstacles sans pour autant les fuir afin d’accomplir sa mission de développeur,
Pour finir, pour que le Bénin, soit révélé au monde, nos dirigeants doivent élever la femme, à travers les mesures d’accompagnements dans divers domaines.